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L'implantation d'un réseau d'aqueduc demeure la priorité à Saint-Isidore

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22 décembre 2012
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L’implantation d’un réseau d’aqueduc demeure la priorité à Saint-Isidore
Le besoin d’implanter un réseau d’aqueduc dans le périmètre urbain de Saint-Isidore est prioritaire selon le maire Réal Turgeon. « Nous avons de problèmes majeurs en terme de qualité de l’eau. Plus de 50 % des résidences du périmètre urbain n’ont pas accès à de l’eau potable », indique le maire.

L’implantation d’un système d’aqueduc pourrait finalement alimenter en quantité d’eau suffisante, mais surtout en qualité les résidents de Saint-Isidore. « Certains résidents doivent payer une fortune pour traiter leur eau alors que d’autres résidents ne peuvent pas la consommer, mentionne le maire. Ils doivent l’acheter ».

« C’est notre dossier prioritaire à la municipalité, en plus d’avoir un impact économique majeur, cela a un impact sur la santé. Entre autres, dans les dernières années, de jeunes enfants ont été malades parce qu’ils ont bu de l’eau du puits par inadvertance. Des fois, cela a été en prenant un bain. Cela n’a pas de sens, il faut agir. Sans les subventions, nous n’avons pas les moyens de faire cela », insiste M. Turgeon.

Un projet de plusieurs millions de dollars ne pourra avoir lieu sans l’aide des paliers de gouvernements. La Municipalité a fait ses demandes aux paliers supérieurs et poursuit ses discussions avec le ministère des Affaires municipales, des régions et de l’Occupation du territoire.  « Ce sont des projets qui sont sur la table depuis quelques années. Ils sont quasiment irréalisables sans subvention », réitère M. Turgeon. 

Le projet est donc d’implanter le réseau d’aqueduc dans le périmètre urbain en plus de prolonger les services d’égout de localité. Sans le projet d’aqueduc, M. Turgeon trouve insensé de réaliser le branchement des égouts jusqu’au restaurant le Tribon.

Des tentatives du passé
En 1993, la municipalité a implanté un réseau d’égout, mais n’avait pas vu la pertinence de brancher les gens sur un réseau d’aqueduc. Toutefois, il faut dire que les conseils municipaux antérieurs n’avaient pas réussi à trouver une source d’eau négligeable pour desservir ce secteur. Il y a eu des recherches infructueuses dans les années 1970 et même en 1990 au cœur du village. Par-dessus le marché, la subvention ne couvrait que l’implantation du réseau d’égout.

Moins de vingt ans plus tard, le conseil municipal actuel Saint-Isidore a fait aussi des tentatives de recherche d’eau à l’est de la municipalité, et ce, dans un rayon de 3 à 5 kilomètres. Cela n’a pas porté des fruits. D’autres recherches ont finalement abouti à l’ouest du périmètre urbain à l’hiver 2011. « Nous avons frappé sur une mine d’or. Nos puits sont prêts, nous avons la quantité et la qualité de l’eau qu’il faut. Il ne manque plus que subventions gouvernementales » lance M. Turgeon.

Des impacts financiers
Le fait d’être privé d’un tel système d’aqueduc a eu des impacts financiers importants pour la municipalité. Cela a coûté 600 000 $ pour trouver des alternatives à l’aqueduc pour fournir en eau potable les bâtiments institutionnels tels l’école, le parc derrière l’aréna, le CPE et d’autres bâtiments, dont le centre multifonctionnel. Ce projet a d’ailleurs coûté 300 000 $ de plus seulement pour implanter un système de gicleur branché à un réservoir de 36 000 litres avec des équipements et la génératrice pour le faire fonctionner. Certes, ces escalades de coûts ont donc précipité les actions du conseil à chercher une solution.

Budget en hausse de 2,11 %
Cette semaine, la municipalité de Saint-Isidore a approuvé son budget 2013. Il s’élève à 4 112 802 $. Ce dernier était de 3 798 355 $ l’année auparavant.  L’augmentation de la taxe foncière générale a été rehaussée de 2,11 % pour atteindre 95,45 cents le 100 $ d’évaluation. M. Turgeon semblait satisfait du budget. « Nous avons travaillé pour arriver à un budget décent pour nos citoyens », commente ce dernier.

En plus de divers travaux, les contribuables ressentiront l’impact de l’emprunt de Saint-Isidore concernant la réalisation du Centre multifonctionnel. La part de la localité était de 1 666 500 $ sur ce projet de 4,5 M$.

 

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