Autoroute 73 à Saint-Georges : prochain arrêt, le Maine?
Lors du dévoilement des activités qui seront organisées dans le cadre de l’aboutissement de l’Autoroute 73, l’homme d’affaires et fondateur de l’entreprise Pomerleau, Hervé Pomerleau, a pris publiquement position quant à la poursuite du tronçon routier de quatre voies vers le Maine.
« Allons plus loin, parce qu’il y a des gens très intéressés de l’autre côté. Il y a des villes qui se bâtissent à côté de chez nous dans le Maine […] il y a là un commerce absolument extraordinaire », souligne M. Pomerleau. « Il faut que ça bouge pour l’avenir de nos enfants et de notre communauté », ajoute-t-il.
L’avis de l’homme d’affaires de la région rejoint ainsi celui des maires de Saint-Georges, Saint-Théophile, Saint-Côme, des préfets de la MRC Robert-Cliche et de Beauce-Sartigan, ainsi que du député fédéral de Beauce Maxime Bernier, qui annonçaient unanimement en octobre 2014 qu’ils souhaitaient la concrétisation de ce projet d’envergure. La Chambre de commerce de Saint-Georges avait également donné son appui considérant l’impact économique dans la région.
Le député de Beauce-Sud demeure neutre
Paul Busque, qui indiquait en campagne électorale qu’il souhaitait réaliser une étude de circulation à Saint-Georges, a donné plus de détails sur le sujet sans prendre position.
Selon lui, les discussions avec la Ville de Saint-Georges et le ministère des Transports se portent bien. « L’étude de circulation, en accord et à la demande de la Ville de Saint-Georges, sera réalisée après l’ouverture complète à quatre voies de l’Autoroute 73 pour avoir le portrait réel de l’impact du dernier tronçon dans la municipalité », indique M. Busque.
Une fois cette étude réalisée, ce dernier estime que les différents intervenants pourront envisager le meilleur moyen de prolonger l’autoroute.
L’étude sera menée au printemps 2017 et le montant de 70 000 $ qu’il en coûtera sera divisé entre le ministère des Transports et la Ville de Saint-Georges.

