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115 000 personnes vaccinées à ce jour

Québec se donne 90 jours maximum pour administrer la seconde dose

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14 janvier 2021
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Marie-Claude Pilon
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Par Marie-Claude Pilon, Journaliste

En date d’aujourd’hui, soit le jeudi 14 janvier, 115 000 personnes ont reçu la première dose du vaccin contre la COVID-19 au Québec. C’est ce qu’a mentionné le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, en conférence de presse tenue à 13h en direct de Montréal.

Dans la journée d’hier, le mercredi 13 janvier, 8 339 doses ont été administrées aux quatre coins de la province, a ajouté l’élu. Plus tôt cette semaine, soit le mardi 12 janvier, 40 950 doses du vaccin ont été expédiées au Québec par le fabricant et de ce nombre 5 850 ont été utilisées hier lors des opérations vaccination.

Cette plus récente commande porte le total des doses reçues en sol québécois a 162 000. « Notre objectif est d’en avoir administré 250 000 en février. Toutes les doses que nous avons en réserve ont été utilisées et nous avons commencé, dans les derniers jours, à vacciner avec les nouvelles acheminées par Pfizer », a lancé M. Dubé d’entrée de jeu.

Le parlementaire a aussi confié que son gouvernement avait reçu une recommandation de la Santé publique quant à l’administration de la seconde dose. « Elle nous permet de la donner jusqu’à 90 jours après la première dose. Ce délai nous permettra de vacciner plus de gens qui font partie des populations vulnérables comme les 70 et 80 ans. C’est une bonne nouvelle. Sur le plan technique, cela nous permettra aussi de documenter les impacts et les effets de l’administration de cette seconde au moment où elle sera effectuée », a précisé pour sa part Richard Massé de la Direction nationale de la Santé publique.

C’est que toutes les données recueillies par les fabricants jusqu’à présent sur la 2e dose n’excèdent pas les 42 jours. « Après ce délai, nous n’avons aucune donnée à savoir quels sont les effets et les impacts de vacciner après cette période. Ça nous permettra donc de le documenter, tout en réduisant l’impact sur le réseau de la santé en atteignant et en protégeant une des strates de la société plus à risques. »

Notons que la Santé publique fédérale et les fabricants recommandent de ne pas excéder le délai de 42 jours pour administrer la seconde dose. « C’est surtout parce que les données ne se rendent pas jusqu’à 90 jours, il est donc difficile pour eux de le recommander. Mais nous avons eu des discussions avec eux pour leur expliquer pourquoi nous prenons cette décision », a admis le ministre Dubé.

À plusieurs reprises, M. Dubé a mentionné que s'il est possible de respecter le délai de 42 jours pour la seconde dose, ce sera fait. « Selon nos estimations, à la mi-mars, nous serons en mesure d'injecter la deuxième dose auprès des clientèles déjà vaccinées. Par la suite, si c'est possible, nous réduirons le délai à 42 jours entre les deux doses.» 

Pas de relâchement après la vaccination
Il a par la suite tenu à rappeler qu’après avoir reçu un vaccin, il ne faut surtout pas relâcher ses bonnes habitudes. « On a noté dans certains CHSLD, un relâchement dans les règles. Il ne faut surtout pas perdre les habitudes acquises dans les derniers mois, soit de porter le masque, de se laver les mains et de tenir à 2 mètres les uns des autres. »

Début de la vaccination dans les RPA à la fin janvier
Au cours de son point de presse, M. Dubé a indiqué que les résidents des Résidences pour aînés (RPA) seront vaccinés dès le 25 janvier. « Récemment, nous avons dû mettre en place plus de mesures dans ces milieux de vie, dont la fermeture des aires communes comme la salle à manger. Ce n’est pas de gaieté de coeur que nous l’avons fait. Mais il le faillait pour diminuer au maximum les risques de propagation de la COVID-19. On voit la lumière au bout du tunnel et on commencera à vacciner dès la fin janvier dans les RPA. Ne lâchez pas », a-t-il mentionné aux aînés qui demeurent dans ces établissements.

En terminant, M. Dubé a insisté pour que la population continue de suivre les règles en place, dont notamment l’application du couvre-feu. « On remarque une certaine diminution des cas actifs. Depuis quelques jours, ils tournent autour de 2100 par jour. C’est bien, mais c’est encore trop. Il faut limiter la pression sur le système de santé déjà fragile. Si on ne peut pas le faire d’ici le 8 février, les consignes devront être durcies et rallongées. Et personne ne veut que l’on en arrive là », a-t-il terminé.

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