Construit en 1964 et d’un kilomètre de long, le quai Pinon longeant la rivière Chaudière est névralgique aux yeux du conseil municipal de Saint-Georges. Cette infrastructure désuète dont la stabilité inquiète doit être remplacée à court terme pour assurer la suite de la revitalisation du centre-ville.
D’après le maire Fecteau, il en coûtera plus de 10 M$ pour réaliser des interventions sur celui-ci. « Il y a beaucoup de projets d’infrastructures pour améliorer notre Ville et notre qualité de vie. Ce projet fait partie du cœur du centre-ville. Il faut le mettre dans le plan triennal pour qu’il soit considéré dans nos budgets et déterminer à quelle vitesse nous pouvons le réaliser », a mentionné M. Fecteau.
« L’administration georgienne doit rester en saine gestion. Par contre, il faut continuer de s’améliorer et de s’occuper de notre maison », presse d’ajouter le maire de Saint-Georges.
Il redoute que la municipalité doive assumer l’entière responsabilité de payer le remplacement du quai. «Au moment où l’on se parle, ce serait difficile d’avoir du financement. Pour les travaux de réfection, ce sera 10 M$ à 15 M$ seulement pour la réfection du quai. Avant même de faire des interventions sur la Promenade Redmond, il faut intervenir sur le quai. Le tout doit se faire de façon cohérente.
Un quai atteint d'un cancer
M. Fecteau, ingénieur de formation, a employé compare l’état actuel du quai à un cancer. «À l’époque, le quai a été réalisé en hiver 1964. Les moyens utilisés pour le faire étaient avec des normes et des règles arbitraires. Il souffre d’une maladie qui est la pyrite. Il se dégrade plus vite. Visuellement, la peau (béton) s’effrite. C’est une maladie comme un cancer. Il est si névralgique, et il faut intervenir tout de suite», croit-il.
N’ayez crainte! Le conseil et les employés municipaux le surveillent de près. Il ne bouge pas à la tête du quai soit près de la rivière. Des tests d’étanchéité ont démontré que le quai est fracturé sur une distance de 300 mètres.
«Il y a trois ans, nous avons demandé à une firme d’ingénieurs de se prononcer si le quai bougeait ou non. Ils ont dit qu’ils ne pouvaient pas confirmer la stabilité du quai», dit le maire.
Pour intervenir efficacement, le conseil a donné le mandat à une firme professionnelle de cibler les interventions optimales. Le rapport sera divulgué prochainement. Il comprend des actions qui vont dans le même sens des démarches à réaliser auprès du ministère de l’Environnement, de la Faune et des Parcs.
D’après le maire, la Ville cherche à obtenir les autorisations nécessaires “pour effectuer de meilleure façon le quai, et ce, de façon cohérente avec ce qu’on va faire dessus », souligne M. Fecteau.
Soulignons que la Ville projette de réaménager ce secteur de la 1re Avenue, compléter le lien cyclable et peut-être même aménager une autre passerelle liant les deux rives.
3 commentaires
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.