Les services essentiels seront maintenus à Saint-Georges
À moins de trois jours de la grève des cols bleus de Saint-Georges, la Centrale des syndicats démocratiques (CSD) Beauce et la Ville se sont entendues pour maintenir les services essentiels hier après-midi. Toutefois, la quarantaine d’employés des travaux publics iront en grève comme prévu du 22 au 25 juin au matin inclusivement.
Le greffier de la Ville, Jean McCullough, a confirmé qu’une entente pour les services essentiels avait bel et bien été conclue avec la CSD pour répondre aux besoins de la population. Il s’attend que le Syndicat pose d’autres moyens de pression suite à l’échec de la dernière conciliation de jeudi dernier.
C'est ce qu'assure en effet le coordonnateur de la région à la CSD, René Poitras. «Il y en a eu une rencontre jeudi passé et ça n’a pas évolué. On met en œuvre nos moyens de pression. Il se peut que d’autres journées de ce genre soient tenues prochainement, mais toujours sans mettre en danger la santé et sécurité de nos concitoyens. Ce sera évalué au jour le jour», précise le représentant syndical.
M. Poitras souligne que la Ville devra mettre de l’eau dans son vin pour parapher une nouvelle entente qui est échue depuis décembre 2005. «C’est un dossier assez simple à régler. Ça va prendre de la volonté des deux parties. On veut que les deux parties soient contents du résultats Peut-être 2005, ça paraît long, mais pour construire un beau château, il faut prendre le temps nécessaire pour la finition», a-t-il illustré.
Points en litige
Les principaux points en litige sont la banque de temps et la rémunération des cols bleus. Soulignons que Saint-Georges veut empêcher ses travailleurs d'accumuler des heures supplémentaires et de les reporter à l’année suivante. «Présentement, il n’y a aucune limite et la Ville veut la limiter. Nous voulons un rapprochement des salaires avec les villes similaires à leur taille sur la rémunération des travailleurs», note M. Poitras.
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