Entrevu vidéo
Une journée dans la peau d’un ministre : 18 heures aux côtés de Samuel Poulin
De Québec à la Beauce, du Salon rouge au gala de la Corporation de développement communautaire Beauce-Etchemins, en passant par les commissions parlementaires et les couloirs de l’Assemblée nationale, EnBeauce.com a suivi pendant toute une journée le député de Beauce-Sud, Samuel Poulin, dans ses fonctions de ministre responsable de la Jeunesse et ministre délégué à l’Économie et aux PME.
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Levé à 5 h 18. Dernier courriel à 23 h 30. C’est le rythme effréné qu’assume aujourd’hui Samuel Poulin, nommé ministre il y a quelques mois. Dans son bureau à l’Assemblée nationale, entre deux commissions parlementaires, il résume sa routine matinale : « Je commence par une revue de presse, les courriels. À 6 h 45, je suis déjà ici. Ce matin, j’avais une entrevue économique importante sur des mises à pied, puis des suivis pour la Beauce. »
Au moment de notre rencontre, il venait de participer à l’étude du projet de loi 112, une mesure visant à favoriser la mobilité de la main-d’œuvre et le commerce entre les provinces. Un projet qu’il porte personnellement : « On a déjà étudié deux articles, on avance bien. J’impose ma vision dans chaque dossier, même quand ils sont portés par d’autres ministres. »
De ses responsabilités économiques à son engagement pour la jeunesse, en passant par la réforme de l’allègement réglementaire et les programmes d’aide aux PME, le ministre jongle avec les priorités. « Je ne délègue pas pour déléguer. Je fais beaucoup de suivis. Je travaille avec deux sous-ministres principaux, mais je reste proche de tout », souligne-t-il, assumant une posture de leadership de proximité.
« Le Salon rouge, c’est un lieu mythique »
En fin d’après-midi, c’est dans le Salon rouge de l’Assemblée nationale — lieu temporaire des débats pendant la rénovation du Salon bleu — que nous retrouvons Samuel Poulin. L’ambiance, plus feutrée, n’atténue en rien l’émotion qu’il ressent en foulant ce sol chargé d’histoire.
« À chaque fois que j’entre ici, je pense aux citoyens de Beauce-Sud. J’ai un moment de recueillement. Je demande à Dieu, à mon père, à ceux qui sont en haut de les protéger », confie-t-il avec sincérité.
Assis du côté du gouvernement, il se remémore sa première réponse en chambre à titre de ministre, sur les investissements économiques en région. « J’avais levé la main pour répondre. J’étais prêt. Je voulais que ce soit mon premier moment comme ministre. »
Fier de représenter sa région, il prend soin d’inviter le plus de Beaucerons possible à venir visiter l’Assemblée. « Depuis mon élection, j’ai accueilli plus de 1 000 citoyens de ma circonscription ici. Mon équipe joue un rôle de facilitateur, et c’est une chance d’être à seulement une heure de Québec. »
Retour en Beauce, là où tout commence et tout se termine
Malgré une journée de près de 18 heures, Samuel Poulin a tenu à terminer son jeudi à Saint-Georges, auprès des organismes de la région, lors du gala annuel de la Corporation de développement communautaire (CDC) Beauce-Etchemins.
« Même en arrivant un peu après 20 h, je ne voulais pas manquer ça. Ces gens donnent de leur temps, ont le cœur sur la main. C’est normal pour moi d’être là », affirme-t-il, entouré de visages familiers.
Ce retour en Beauce est aussi l’occasion d’un moment d’introspection. Que dirait-il au jeune Samuel Poulin qui faisait ses premiers pas en politique ? « Je lui dirais de rester lui-même. Rester fidèle à ses valeurs, à ses principes. On peut faire une vraie différence pour notre monde. »
Une double casquette assumée
S’il revendique son rôle de ministre avec intensité, Samuel Poulin ne perd jamais de vue son premier mandat : celui de député. « Être député de Beauce-Sud me rend meilleur ministre. Et être ministre me rend aussi meilleur député. Les deux rôles se nourrissent. »
De l’Assemblée nationale aux organismes communautaires de la Beauce, son implication est totale. Sa journée s’est étirée, mais jamais son attention n’a faibli. Une immersion qui révèle un élu en mouvement, stratégique, mais aussi profondément humain et enraciné dans sa région.
Vous pouvez écouter l'intégralité de notre rencontre avec Samuel Poulin dans l'entrevue vidéo ci-dessus.

