Le maintien du réseau ferroviaire est une décision crève-cœur pour Saint-Georges
Le maire de Saint-Joseph, Michel Cliche a avoué hier qu’il digérait mal la décision de Saint-Georges d’appuyer le maintien du réseau ferroviaire entre Notre-Dame-des-Pins et Vallée-Jonction. Un maintien mettrait en danger selon ce dernier le projet de piste cyclable sur l’emprise du réseau. Toutefois, le maire de Ville Saint-Georges, Roger Carette pense plutôt que cette résolution est bonne pour l’ensemble du territoire y comprit, Robert-Cliche. Il est celui qui a proposé cette décision crève-cœur à la Conférence des élus de Chaudière-Appalaches la semaine dernière.
« C’est quand même déchirant un débat comme celui-là. La survie de quatre MRC dépend de l’existence ou non du train. On parle de Saint-Pamphile, Saint-Just… Enlever le bois de là, c’est fermer ces villages. Ce serait pire que la Gaspésie. Les gens de la CRÉ, les préfets et les maires des villes excepté une personne n’ont pas voté en faveur de la résolution, M. Cliche. Il avait un mandat clair de sa municipalité. Malgré tout, il s’agit d’une bonne décision pour Robert-Cliche, même s’il y a des gens qui ne peuvent pas la comprendre », a précisé le maire Carette.
« Il ne faut pas que Michel comprenne qu’on est contre la piste cyclable, mais on ne pouvait pas dire non plus aux quatre MRC d’aller au diable », indique le maire de Saint-Georges.
D’après la résolution approuvée presque unanimement le 6 décembre dernier, les promoteurs forestiers ont 12 mois pour prouver la viabilité du réseau ferroviaire par le biais d’une étude. Sinon en quoi ils appuieraient le projet de piste cyclable sur l’emprise ferroviaire. Selon M. Carette, il ne voit pas d’inconvénient que les six compagnies forestières, achètent le réseau ferroviaire pour le transport du bois et la survie des MRC. Il croit que la piste cyclable en Robert-Cliche peut tout de même se faire sur l’emprise avec une clôture adéquate et que gouvernement défraient cette clôture.
Avant que cette résolution soit approuvée par la majorité, le maire de Saint-Joseph, Michel Cliche, avait proposé l’abandon définitif de ce réseau ferroviaire pour appuyer le projet de piste cyclable sur l’emprise ferroviaire. Une résolution qui a été rejetée massivement par les élus de Chaudière-Appalaches, incluant le maire de ville de Beauceville, Jean-Guy Bolduc.
Ignoré
M. Cliche déplore aussi qu’il ait été ignoré lors des discussions avec la ministre des Transports entre les municipalités de Saint-Simon, Notre-Dame-des-Pins, Beauceville et Saint-Georges le 15 novembre dernier. « À ce que je sache, l’autoroute ne passe pas dans les airs… J’aurais aimé avoir été invité à cette réunion », indique le maire.
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