Le président du Parti Québécois déçu par Jean Charest
Dans un communiqué de presse émis ce 26 février, le président du Parti Québécois du comté de Beauce-Sud, André Côté, a fait savoir qu'il était déçu de l'allocution présentée par le premier ministre Jean Charest la semaine dernière à Saint-Georges.
« L’allocution prononcée par le premier ministre du Québec, devant les membres de la Chambre de commerce de Saint-Georges, nous aura démontré une fois de plus, que M. Charest continue toujours de multiplier les gaffes », dit-il.
M. Côté a souligné que « tout le monde s’attendait que les propos du premier ministre portent sur des sujets qui intéressent plus particulièrement tous les Beaucerons comme le Rapport Gagné-Godbout — sur les régions ressources et la nouvelle économie, le rapport de la Commission Castonguay sur le financement du système de santé, le rapport de la Commission Pronovost sur l’agriculture qui propose, entre autres, de casser le monopole de l’UPA ou encore, de la volonté de son gouvernement de faire de l’autoroute 73, une véritable autoroute de la localité de Sainte-Marie jusqu’à la frontière américaine ».
« Pourtant, continue M. Côté, le premier ministre a préféré entretenir les membres de la Chambre de commerce de la dépendance de l’économie du Québec envers les États-Unis, dépendance que tous les Québécois connaissent et qui s’est accentuée avec la montée du dollar canadien ».
M. Côté rappelle que le premier ministre a suggéré aux participants d'établir des accords avec les pays du marché commun européen. Il se déclare « en accord avec cette suggestion du premier ministre ».
« Kyoto nécessaire pour les affaires internationales » - André Côté
Toutefois, il croit que M. Charest « aurait dû alors mettre en garde les membres de la Chambre de commerce que si le Québec veut dans l’avenir brasser des affaires avec ces pays, le Canada, à partir de 2011, devra respecter le Protocole de Kyoto. S’il ne le fait pas, les produits québécois seront sans aucun doute, frappés d’une surtaxe ce qui les rendra moins compétitifs sur le marché européen. Il ne l’a malheureusement pas fait et c’est dommage » d’ajouter M. Côté.
Selon lui, « le premier ministre du Québec a raté son voyage dans la Beauce et son discours aurait plutôt dû être présenté devant les membres de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain ou de l’Institut Économique de Montréal ».
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