Le statu quo est inacceptable selon les policiers de Sainte-Marie
La convention collective des policiers de Sainte-Marie est déjà expirée depuis plus de deux ans et de demi. Devant cette impasse qui perdure, l’Association des policiers de la Ville de Sainte-Marie a réaffirmé devant le conseil municipal qu’elle en avait assez de ce manque de volonté de négocier.
« Le statu quo, ce n’est plus envisageable. Il va falloir que cela change ! » a plaidé Martin Poulin, président de l'Association des policiers de la Ville de Sainte-Marie lors de son une allocution hier soir au conseil municipal. Tous les membres de l’Association étaient présents à l’exception des trois policiers en devoir.
Malgré plusieurs sessions de négociations, le processus s’est avéré infructueux. « Nous constatons qu'il n'y a jamais eu de véritable intention de négocier du côté de la Ville. Même après toutes ces rencontres de négociation, la Ville n’a jamais osé proposer un projet concret qui aurait permis de faire progresser les négociations », a soutenu M. Poulin.
Les membres de l’Association ont dénoncé depuis le comportement de la Ville par le port de la tuque à l’hiver, la diffusion de publicités et le port de la casquette depuis quelques semaines. « Malgré nos actions, nous faisons toujours face au même silence et à l'absence de volonté à trouver des solutions au problème », déplore M. Poulin.
Pourtant, l’Association se dit être prête à négocier. Cependant, il est hors de question pour les policiers qu’ils soient comparés à d’autres corps de métier que des policiers. M. Poulin va même jusqu’à affirmer qu’ils ont les « pires conditions de travail en milieu policier au Québec ».
M. Poulin a notamment mentionné qu’il existe des problèmes de supervision les nuits, les fins de semaine et durant les longs congés. De plus, il insiste pour dire que les droits d'ancienneté ne sont toujours pas reconnus et que les horaires de travail sont désuets.
Les policiers stipulent être les seuls au Québec et en Ontario à ne pas avoir de régime de retraite à cotisation déterminée. La Ville ne souhaite pas aller en ce sens jugeant qu’ils bénéficient déjà d’un programme avantageux.
Analyse de la SQ
Hier soir, l’Association a aussi mentionné qu’elle ne se prononcera pas sur le dossier de la possible intégration du corps policier municipal à la Sûreté du Québec. La Ville est en attente d’une analyse de la desserte policière municipale auprès de la SQ.
Silence dans la salle
Les membres du conseil municipal n’ont pas émis un son durant l’allocution du président Poulin alors qu’il s’agissait d’une période de questions. Ils n’ont émis aucun commentaire et les policiers sont sortis en bloc après cette action.
La Ville déplore la lenteur du processus d'arbitrage
Du côté de la Ville, le maire Rosaire Simoneau déplore la lenteur du processus d’arbitrage amorcé en février. « Cela n’en finit plus de donner une décision. Il n’y a pas de délai. Il va falloir que quelqu’un tranche un moment donné. Ce n’est pas le fun pour les policiers et ce n’est pas le fun pour nous autres aussi. Nous n’aimons pas cela au conseil », a souligné récemment M. Simoneau.
5 commentaires
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Aller travailler ailleurs au pire, y'on juste a prendre des jeunes qui sortent de nicolet et qui sont obliger de travailler dans un autre domaine a cause de la surpopulation policière.
Au pire on va vers la SQ...on a pas a remplir leurs poches deja bien remplis quand la majorité des travailleurs de la ville de ste-marie n'ont pas de fonds de pension et réussissent a vivre avec.
Y'on juste a scrapper moins de char aussi ça pourrais aider