Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

J'AIME, JE N'AIME PAS

durée 16h59
31 décembre 2019
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante

J’AIME, JE N’AIME PAS

Pour terminer l’année 2019 en beauté, je me permets de vous faire part d’évènements ou de situations qui se produisent dans mon quotidien et qui suscitent chez moi des réactions diverses.

Parfois, je réagis très positivement, alors qu’en d’autres circonstances, les quelques cheveux qui me restent se dressent sur ma tête.

La saga des estacades

Alors que tout le monde se prend à rêver d’une solution imaginée par Brian Morse, un ingénieur rattaché au département de génie civil et génie des eaux de l’Université Laval et devant diminuer les risques d’embâcles créant des inondations annuelles à Beauceville;

Alors que des dirigeants municipaux à Beauceville et à Notre-Dame-des-Pins se questionnent sur les impacts réels de la mise en place de ces estacades;

Alors que des propriétaires de terrains où l’on doit installer les ancrages s’inquiètent et demandent plus de précision sur les impacts sur leurs propriétés;

Pendant ce temps, des intervenants de divers ministères ajoutent leur grain de sel et, comme si la main gauche ne savait pas ce que fait la main droite, tout semble s’embrouiller.

Comme si tout cela n’était pas suffisant, voilà que l’on apprend que les câbles synthétiques nécessaires ont été commandés en retard en Europe, que l’on a oublié de vérifier la profondeur du fond rocheux au moment où l’entreprise chargée de préparer les trous pour installer les ancrages se présente sur les lieux. Et, pour en ajouter une épaisseur, on avait oublié de commander les ancrages.

Définitivement, on se croirait dans la maison qui rend fou du film «Les douze travaux d’Astérix» Je n’aime pas!

La générosité du Dr Roy

Le Dr. Jean-Sébastien Roy a créé toute une surprise à son ancienne maison d’enseignement, l’école Jésus-Marie de Beauceville, en s’engageant à verser une somme de 5 000 $ annuellement, et cela pour les dix prochaines années pour un don total de 50 000 $. Cet argent servira à offrir des bourses sous diverses formes.

Le Dr Roy a fréquenté cette institution durant à peine cinq ans, mais il semble ne faire aucun doute que cette étape de son parcours scolaire a été déterminant pour lui.

On assiste souvent au versement de dons importants à des universités, mais c’est beaucoup plus rare, voire même exceptionnel, que l’on manifeste une telle reconnaissance à l’égard d’une institution scolaire de niveau secondaire. Espérons que l’initiative du Dr Roy inspirera d’autres généreux donateurs à suivre son exemple. J’aime!

De moins en moins de services

Depuis plusieurs années, je constate que plusieurs commerces et institutions ne cessent de réduire leurs services. Je me permets de citer deux exemples parmi les pires.

Les banques et caisses ont beau aménager plusieurs comptoirs de service, il y en a toujours moins de la moitié qui sont ouverts pour accueillir les clients. Ce n’est pas compliqué, on ne veut plus nous voir à l’intérieur des institutions financières. Il est vrai que l’on complète de plus en plus de transactions électroniquement, mais il nous arrive d’avoir besoin de nous présenter à la banque.

Et pendant que l’on coupe dans les services, on ne cesse d’ajouter des frais sur nos comptes. Pas surprenant que ces institutions réalisent des milliards de dollars en profits annuellement et paient leurs dirigeants à coup de millions. Tout cela avec l’argent qu’on leur confie.

Le deuxième exemple dont je veux vous faire part est celui des stations-services. Mon Dieu que cette appellation n’est plus adaptée à la situation! Il y a quelques années, lorsque l’on voulait faire le plein, on se présentait à la pompe et un pompiste se chargeait de remplir notre réservoir. Et pendant que le plein se faisait, le pompiste avait la gentillesse de laver notre pare-brise et notre vitre arrière. Aujourd’hui, ces services n’existent plus et on paie l’essence beaucoup trop cher. Je n’aime pas

Plus de collaboration, moins de partisanerie

Dernièrement, les députés à l’Assemblée nationale nous ont fourni deux occasions de nous réjouir en décidant de travailler ensemble pour le bien public et de mettre momentanément de côté la partisanerie.

Dans le premier cas, la ministre de la Santé, Danielle McCann, le député libéral André Fortin, la députée péquiste Véronique Hivon et le député solidaire Sol Zanetti se sont présentés ensemble pour faire part de leur intention de collaborer pour tenir une consultation devant mener à l’élargissement du processus d’accès à l’Aide médicale à Mourir, comme le souhaite une vaste majorité de la population.

Dans un deuxième temps, la ministre de la Justice et Procureure générale du Québec, Sonia Lebel, la libérale Hélène David, la péquiste Véronique Hivon et la solidaire Christine Labrie ont décidé de faire front commun pour venir en aide aux victimes de violences sexuelles en leur offrant des services gratuits de consultation, d’accompagnement, cela jusqu’en cour si nécessaire.

Cela nous prouve que, lorsque les politiciens décident de mettre fin aux crêpages de chignons que l’on voit trop souvent à l’Assemblée nationale pour travailler en étroite collaboration, c’est l’ensemble de la population qui en bénéficie. Espérons que ce n’est qu’un début. J’aime!


Visionnez tous les textes d'opinion de Pier Dutil

PENSÉE DE LA SEMAINE

Je dédie la pensée de la semaine à celles et ceux qui sont en poste d’autorité face à un public dans l’attente d’un service :

 

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié le 24 novembre 2025

À force de brasser de la merde tout le monde finit par puer

S’il y a une chose dont le Parti Libéral du Québec (PLQ) et son nouveau chef, Pablo Rodriguez, n‘avaient pas besoin de ce temps-ci, c’est bien d’une crise à l’interne. Et, comme si une crise ne suffisait pas, le PLQ se retrouve aux prises avec trois crises. Les libéraux feraient mieux d’attacher solidement leurs tuques, car la turbulence promet ...

Publié le 23 novembre 2025

Toi femme, moi homme : comment tout commence

La violence conjugale ne commence jamais brusquement, elle prend racine dans la façon dont notre société nous apprend à être des femmes et des hommes. Dès l’enfance, la socialisation nous transmet des messages sur ce qui est «normal» dans une relation : les filles doivent être patientes, compréhensives et responsables du bien-être du couple, alors ...

Publié le 23 novembre 2025

Le magasin de machines à coudre Signer à Saint-Georges

LA SOCIÉTÉ HISTORIQUE SARTIGAN À Saint-Georges, le plus ancien magasin Singer dont nous avons des photos était situé sur la 2e avenue, voisin du restaurant Café Royal (photos 1 et 2, de 1953). Par la suite, il déménagea au 304 de la 1re avenue, pas très loin de la banque de Montréal. Il fut détruit ...

app-store-badge google-play-badge