Les signalements sont en hausse à la DPJ de Chaudière-Appalaches
Alors que les directions de la protection de la jeunesse de Québec et de Chaudière-Appalaches dressaient leur onzième bilan annuel, une hausse de 3 % des signalements a été observée à l’échelle de la province par rapport à l’an dernier. En Chaudière-Appalaches, c’est une hausse significative de 14 % qui a été enregistrée.
Depuis 2010, les signalements sont à la hausse de façon significative avec une augmentation de 17,3 %. En 2013-2014, 82 919 signalements ont été traités par les DPJ de la province, soit 3 % de plus que l’année dernière. Cela représente une moyenne de 227 signalements par jour au Québec. Des quelque 82 000 signalements, la plus grande proportion, soit 35 %, représente des signalements pour négligences et risque sérieux de négligence. Viennent ensuite les abus physiques et les risques sérieux d’abus physiques. Ce sont donc 32 016 enfants qui ont été pris en charge par la DPJ.
À l’échelle provinciale, les plaintes proviennent à 32,1 % d’employés de différents organismes, 21,4 % du milieu policier, 18,9 % du milieu scolaire, 16,8 % du milieu familial et 10,8 % de la communauté.
Dans la région de Chaudière-Appalaches
Le Centre jeunesse Chaudière-Appalaches a traité 4324 signalements en 2013-2014. Il s’agit d’une augmentation de 14 % par rapport à l’année précédente. Selon Geneviève Dion, Chef du Service des communications et des affaires corporatives pour le Centre jeunesse Chaudière-Appalaches, cette hausse pourrait être attribuable à une meilleure sensibilisation, à plus de confiance dans le système de la protection de la jeunesse et à une tournée de sensibilisation dans les communautés de la région et dans les milieux où les jeunes évoluent comme l'école.
Tout comme à l’échelle provinciale, ce sont également les cas de négligence et de risque sérieux de négligence qui ont obtenu la plus grande proportion de signalements avec 398 et 241 signalements, ce qui représente 23.7 % et 14 %. Viennent ensuite signalements d’abus physique (17 %), de troubles de comportement (13.3 %), les mauvais traitements psychologiques (12,3 %), les risques sérieux d’abus physiques (7,4 %), les abus sexuels (6 %), les risques sérieux d’abus sexuels (5,7 %) et les abandons (0,2 %). Seuls les signalements pour abus physiques ont subi une diminution par rapport à l’an dernier, passant de 342 à 285 signalements.
À propos de la Loi sur la protection de la jeunesse
C’est en 1979 que le Québec implantait la Loi sur la protection de la jeunesse, reconnaissant un statut de citoyen à part entière aux enfants. Dans chaque région du Québec, un directeur de la protection de la jeunesse était désigné afin de protéger les enfants de leur territoire. Trente-cinq ans plus tard, c’est toujours la mission de l’organisme.
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