L’immigration en Chaudière-Appalaches : Portrait d’une diversité culturelle
Selon l’Enquête nationale menée auprès des ménages en 2011, il y avait 5630 immigrants qui ont élu domicile en Chaudière-Appalaches entre 2001 et 2011. De ce nombre, on retrouvait 2840 femmes et 2 795 hommes. Dans une étude plus récente qui a été publiée en mai 2014, c’est 2310 immigrants qui étaient présents dans la région de Chaudière-Appalaches en janvier dernier, soit 1133 femmes et 1177 hommes.
Des 357 513 immigrants qui habitaient au Québec en 2014, c’est 2310 d’entre eux qui résidaient dans la région Chaudière-Appalaches, soit 0,6 %. Ce pourcentage s’explique par la préférence des immigrants à s’installer dans les grandes villes et les centres urbains qui leur offrent plus de services. Évidemment, Montréal est le choix de prédilection des nouveaux arrivants qui en accueille 74,9 %. Ce sont donc 267 835 immigrants qui demeuraient dans la région de Montréal sur les 357 513 qui demeurent dans la province. Malgré les efforts mis en place par les régions, notamment par celle de Chaudière-Appalaches, pour tenter de promouvoir leur qualité de vie et leurs emplois de qualité, le choix d’une grande majorité d’immigrants demeure Montréal. « Les structures d’accueil de notre région sont jeunes et encore fragiles alors que certaines régions ont déjà une longue expérience », explique Sylvie Fortin Conseillère principale en communication et relations publiques pour la Conférence régionale des élus(e)s (CRÉ) de la Chaudière-Appalaches.
En 2014, il y a une diminution de la moitié du nombre d’immigrants qui résident dans la région comparativement à 2011. « Nous constatons que les départs sont surtout liés à l’emploi. Les gens ne trouvent pas toujours nécessairement ce qu’ils cherchent dans leur domaine même si le taux de chômage ici, est l’un des plus bas au Québec. », explique Lucie Langevin, Coordonnatrice chez CAIDI Beauce-Nord. Comme l’explique Madame Fortin, la nature des emplois offerts et la disponibilité des emplois de qualité sont l’un des facteurs qui amèneraient une telle diminution. Une très grande majorité des personnes qui viennent s’installer dans la région sont hautement qualifiées et possèdent au moins l’équivalent d’un diplôme d’études collégiales (voir section Scolarité). Les personnes venant s’établir dans la région cherchent donc des emplois liés à leurs compétences. Un autre facteur qui expliquerait la baisse du taux d’immigration dans la région serait leur préférence à s’installer dans des régions ou des villes où il y a une présence plus grande de communautés culturelles.
Groupe d’âge
En Chaudière-Appalaches, ce sont les immigrants de 25 à 34 qui sont les plus nombreux à venir s’installer dans la région. En janvier 2014, ce groupe d’âge était représenté par 843 immigrants, soit une proportion de 36,5 % des immigrants de Chaudière-Appalaches. Vient ensuite les 0 à 14 ans qui sont au nombre de 628 personnes (27,2 %), les 35 à 44 ans qui sont représentés par 465 immigrants (20,1 %), les 15 à 24 ans qui totalisent 216 personnes (9,4 %). La région de Chaudière-Appalaches compte seulement 158 immigrants de 45 ans et plus. De ce nombre, il y en a 136 (5,9 %) qui sont âgés de 45 à 64 ans et seulement 22 qui ont 65 ans ou plus (1 %).
Pays d’origine
Les immigrants de Chaudière-Appalaches proviennent majoritairement de 10 pays, soit la France, la Colombie, la Chine, le Maroc, l’Algérie, Haïti, le Mexique, la Tunisie, les États-Unis et le Sénégal.
Connaissances linguistiques
La région de Chaudière-Appalaches compte 1557 immigrants (67,4 %) qui, au moment de leur arrivée, connaissaient le français sur les 2310 qui étaient présents dans la région en janvier 2014. Des 1557 personnes qui connaissaient le français, 795 connaissent uniquement le français (34,4 %), alors que 762 comprennent le français et l’anglais (33 %). Par ailleurs, l’étude démontre que 578 immigrants ne connaissaient aucune des deux langues officielles du Canada, soit le français et l’anglais. C’est donc le quart des immigrants qui viennent s’installer dans la région qui ne connaît aucune des deux langues officielles au pays. Une plus maigre proportion de nouveaux arrivants en Chaudière-Appalaches soit 175 (7,6 %) connaissent uniquement l’anglais.
Scolarité
La région de Chaudière-Appalaches compte 1682 immigrants âgés de 15 ans ou plus. Au moment de leur admission, plus de la moitié d’entre eux avaient au moins 14 années de scolarisation (57,7 %). C’est donc 511 immigrants (30,4 %) qui avaient entre 14 et 16 ans de scolarité, soit le nombre d’années équivalent à l’obtention d’un diplôme d’études collégiales. Ceux qui ont 16 années de scolarité possèdent l’équivalent de deux années universitaires. Les plus scolarisés des immigrants de la région ont 17 ans ou plus d’années d’études. Ils sont au nombre de 459 (27,3 %). Ces derniers possèdent l’équivalent d’au moins trois années d’études universitaires. Par ailleurs, 239 immigrants ont 7 à 11 ans de scolarité (14,2 %), alors que 236 en ont 12 ou 13 (14 %). Parmi les moins scolarisés, il y a 43 immigrants qui possèdent entre 0 et 6 années (2,6 %) d’études.
MRC de Chaudière-Appalaches où résident les immigrants
Parmi les MRC qui accueillent le plus de nouveaux arrivants, celle de Lévis arrive en premier. C’est plus de la moitié des immigrants (58 %) qui vivent dans cette MRC. Son territoire compte 1342 immigrants. Les MRC de Nouvelle-Beauce et de Beauce-Sartigan arrivent à égalité puisqu’elles accueillent chacune 8,1 % des immigrants. En janvier 2014, la Nouvelle-Beauce comptait 187 immigrants, alors que Beauce-Sartigan en avait 186. À elles seules, ces trois MRC comptent 74,2 % de la population immigrante. Viennent ensuite les MRC Les Appalaches, Bellechasse, Lotbinière, Montmagny, Robert-Cliche et L’Islet.
4 commentaires
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Immigration Élite
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Tu sembles très bon pour juger les gens avec une seule photo. De mon côté, je juge à ce que le monde écrit. Vous avez le pouvoir de lire les pensées, je suis impressionné.
C'est une photo décontractée bordel, slaquez un peu. La vie n'est pas une perpétuelle préparation à une entrevue. Une chose certaine, vous faites bien de ne pas mentionner le nom de votre entreprise, car je n'irais jamais porter mon CV chez quelqu'un qui porte des jugements aussi facilement pour lancer le classique "je ne suis pas raciste".