Les membres du conseil d’administration du Musée des Lilas ont présenté en conférence de presse le 14 octobre dernier les nouveaux produits du musée ainsi que leur programme de parrainage de lilas. Le retour de la Fête des Parfums a également été annoncé. Elle se tiendra le 7 juin 2015.

Organisme à but non lucratif, le Musée des Lilas doit s’autofinancer pour développer ses aménagements, installer des plaques d’identification et des panneaux d’information. Pour ce faire, le musée compte sur la vente de ses produits et sur le parrainage de lilas.

Aux produits déjà existants, qui sont la lotion à main et les savons aux effluves de lilas, se sont ajouté deux collections de cartes de vœux, soit la naturaliste et l’impressionniste. La collection naturaliste, réalisée par Claire Fouquet, est composée de 75 cartes différentes, alors que l’impressionniste, photographiée par France Quirion, en a 25. Le coût de ces cartes est de 5,50$ pour une carte, 15$ pour trois ou 100$ pour 25. Pour les visiteurs, une série de cartes postales est également disponible. Les gens peuvent se procurer ces produits au Grand Marché de Saint-Georges, au Musée des Lilas lors de la fête des parfums qui aura lieu en juin ou en contactant le musée des lilas. Tous ces produits peuvent également s’offrir en panier cadeau.

D’abord prévu pour 2015, le Musée des Lilas devrait posséder 1 000 cultivars différents d’ici 2017. Déjà, il est possible aux personnes, aux familles ou aux organismes sans but non lucratif de parrainer un ou plusieurs lilas pour une durée de quatre ans parmi ceux qui sont déjà planté. Il en coûte 240$ si le parrain, ou la marraine, désherbe lui-même la base de son plant ou 300$ si la personne ne veut pas s’occuper l’entretien. Un certificat de parrainage sera remis. Il est possible, pour ceux qui le désirent, de parrainer plusieurs lilas, mais chacun d’eux ne peut avoir plus d’un parrain, ce qui assure l’exclusivité. Ce parrainage est un autre moyen de financer le musée, son développement et ses travaux. «On a des projets au niveau du lilas. Planter des lilas c’est une chose, mais il y a tout ce qui entoure cela. On a des gazébo à installer. On veut développer les parties humides qu’il y a au parc Veilleux et d’autres parcs qui sont proches. Tout l’argent va servir à promouvoir le lilas indirectement», explique Christian St-Pierre, président du Musée des Lilas.

La Fête des Lilas sera de retour le 7 juin 2015. Des nouveautés seront à prévoir pour la prochaine édition, mais les administrateurs ne se sont pas avancés à en dévoiler davantage pour l’instant. Des horticulteurs, des musiciens, des artistes et des artisans seront sur place lors de cette journée. «On prend un petit virage par rapport aux éditions précédentes. On veut avoir une signature à nous. Ce ne sera pas une fête qu’on va retrouver ailleurs. Ce sera une fête unique», explique Carole Fouquet, secrétaire-trésorière du conseil d’administration du Musée des lilas. Christian St-Pierre ajoute que les gens ne devront pas s’attendre à des spectacles comme dans les autres éditons. «Ce sera complètement différent comme approche parce qu’on veut être plus près des familles et parler toujours du parfum», explique Monsieur St-Pierre.

Les membres du conseil d’administration du Musée invitent les exposants à les contacter le plus rapidement possible afin de construire la fête avec eux. Les exposants doivent être reliés aux parfums, aux saveurs, aux arts. La programmation détaillée de la Fête des parfums sera annoncée au printemps.