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Plusieurs résolutions pour l’UPA de la Chaudière-Appalaches lors de son AGA

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24 octobre 2014
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Véronique Veilleux
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Par Véronique Veilleux, Journaliste

La Fédération de l’UPA de la Chaudière-Appalaches a tenu son Assemblée générale annuelle (AGA) le 23 octobre dernier à Saint-Agapit. Au cours de cette journée, deux sujets majeurs ont été abordés, soit la protection du territoire agricole et l’accessibilité à cette ressource.

Le premier sujet abordé au cours de cette journée a été le projet Oléoduc Énergie Est pour lequel TransCanada est le promoteur. C’est à la Confédération que l’Assemblé générale a confié le mandat de faire valoir les préoccupations des producteurs touchés, de leur négocier avec la compagnie des compensations et des redevances. Il a aussi été demandé que TransCanada soit tenue responsable des frais occasionnés en cas de fuites, de déversements, de nettoyage ou d’entretien de l’oléoduc.

Les terres agricoles

D’autres résolutions ont été prises concernant l’accaparement des terres agricoles et la forte hausse de la valeur marchande des terres agricoles ces dernières années au cours de l’AGA. « Cette résolution demande que les municipalités évaluent les terres en fonction de leur valeur agronomique dans le secteur, au lieu de s’en tenir uniquement à la valeur marchande », peut-on lire dans un communiqué envoyé par l’UPA de la Chaudière-Appalaches aux médias. D’autres pistes de solutions ont également été proposées, dont l’introduction d’une surtaxe sur les terres non cultivées et l’exonération de certains équipements liés à la production sur les entreprises agricoles tels les fosses et les silos.

« En raison de diverses pressions extérieures telles que la spéculation et l’étalement urbain, le prix des terres agricoles augmente beaucoup plus rapidement que celui que nous obtenons pour nos produits. Par exemple, depuis quelques années, les terres cultivables en Chaudière-Appalaches rétrécissent d’environ 25 km2 par année », a fait remarquer Paul Doyon, président de la Fédération de l’UPA de la Chaudière-Appalaches. « Il ne faut pas croire que les terres cultivables sont une ressource disponible à l’infini. On devrait s’inquiéter chaque fois qu’une terre agricole est rachetée pour servir à autre chose qu’à l’agriculture. C’est notre garde-manger qui rapetisse », ajoute-t-il.

D’autres résolutions

D’autres résolutions ont été adoptées au cours de cette assemblée. L’une d’elles vise la venue du courant électrique triphasé (600 volts) dans les zones rurales de la région de Chaudière-Appalaches. Plusieurs machineries agricoles modernes nécessitent d’ailleurs ce type de courant.

L’assemblée s’est aussi attardée aux résolutions de la sensibilisation des futurs conducteurs en ce qui a trait au partage de la route avec la machinerie agricole, de la poursuite du financement des collectifs régionaux en formation agricole (CRFA), de la mise à niveau des dimensions et de la capacité des ponts utilisés par les producteurs agricoles et de l’assouplissement de certaines règles environnementales que les producteurs jugent comme étant trop sévères.

L’agriculture dans d’autres pays

« Dans plusieurs pays, il se pratique deux types d’agriculture. D’abord, l’agriculture de subsistance : des pauvres qui produisent pour survivre. Ils sont pauvres, mais au moins ils se nourrissent. Ensuite, un autre type d’agriculture est pratiqué encore par des pauvres, mais profite à des plus riches qui possèdent les terres. Heureusement, jusqu’à ce jour, nos structures mises en place au Québec nous ont permis d’éviter ce modèle. Cependant, quand on réalise toute la pression exercée sur nous, comme l’accaparement des terres et l’intégration, on semble malheureusement s’en rapprocher », a expliqué Monsieur Doyon qui a eu l’occasion d’en apprendre davantage sur l’agriculture pratiquée dans d’autres pays dans le cadre de l’Année internationale de l’agriculture familiale.

« Si on en vient à ce modèle, ce que je ne souhaite pas, quelle sera notre place à nous, producteurs ? Celle du propriétaire exploiteur ? Celle du gérant de ferme ? Celle de l’employé exploité ? Il faudrait que notre société fasse une réflexion profonde à ce sujet, et ce, très bientôt, si nous ne voulons pas en arriver là », a conclu le président.

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