La Table de concertation Beauce-Etchemins rappelle qu’on ne boit pas lorsqu’on conduit
Afin d’éviter les décès sur les routes de la région, les membres de la Table de concertation Beauce-Etchemins pour la prévention de l’alcool au volant souhaitent sensibiliser les conducteurs à avoir une conduite responsable et à ne pas prendre le volant avec les facultés affaiblies en tout temps, mais particulièrement au cours de la période du temps des fêtes qui est plus propice aux rassemblements et à la consommation d’alcool.
« Depuis 20 ans, on a beaucoup changé. Il y a encore trop de décès sur nos routes à cause de comportements déviants et nous sommes capables de les bannir si on continue à travailler tous ensemble. » Monsieur Bouchard félicite toutes les personnes qui incitent les fêtards à ne pas prendre le volant après avoir bu, un geste qui demande parfois un peu de courage et qui, au-delà de l’attachement, exprime aussi beaucoup de civisme. « On propose des stratégies de raccompagnement et diverses alternatives de transport. Il faut continuer sur cette voie », mentionne Jean-Marie Bouchard, président de la Table, confiant.
Être responsable
Être responsable ne signifie pas qu’il ne faut pas fêter et consommer. Cela signifie de planifier ses déplacements. Plusieurs solutions s’offrent d’ailleurs aux gens qui consomment plutôt que de prendre le volant. Désigner un chauffeur qui restera sobre pour raccompagner le groupe en toute sécurité, s’informer des services de raccompagnement offerts dans la région et dans la ville, profiter du service d’Opération Nez Rouge qui sera opérationnel tout le mois de décembre ou prendre un taxi ne sont que quelques-unes des alternatives possibles.
Surveillance policière accrue
Les policiers de la Beauce-Etchemins effectuent régulièrement des barrages routiers pour contrer l’alcool au volant. La surveillance sera d’ailleurs accrue durant la période des fêtes. Selon Simon Bernard, coordinateur de la Table, le risque d’être intercepté et de répondre à des accusations criminelles est un facteur qui dissuade les conducteurs de prendre le volant lorsqu’ils ont trop bu. « Perdre son permis de conduire, payer des amendes et, en plus, subir le regard de plus en plus réprobateur et sévère de la population, c’est à ça que ça peut mener si on décide de prendre la route même si on a bu. Inutile de dire combien on peut le regretter si par malheur on provoquait un accident mortel », explique Monsieur Bernard.
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