Arrêter de fumer c’est possible
Dans le cadre de la Semaine pour un Québec sans tabac qui se tient du 18 au 24 janvier, la ministre déléguée à la Réadaptation, à la Protection de la jeunesse et à la Santé publique, Lucie Charlebois a tenu à rappeler l’importance de poursuivre les efforts de lutte contre le tabagisme.
« La réduction du tabagisme doit demeurer une préoccupation constante, et je compte y veiller personnellement. J’ai d’ailleurs déjà affirmé mon intention de réviser la Loi sur le tabac de manière à assurer une meilleure protection des jeunes et des non-fumeurs, ainsi que de poursuivre les actions de prévention et de promotion des saines habitudes de vie », a déclaré la ministre Charlebois.
La campagne de sensibilisation de la Semaine pour un Québec sans tabac montre les différentes épreuves que traversent les personnes atteinte d’une maladie liée au tabagisme. Elle cherche aussi à montrer les souffrances infligée que le tabac inflige à ses victimes avant de les tuer. Le tabagisme est d’ailleurs la première cause de mortalité au Québec. Il est responsable de 30% de tous les cancers. Il est aussi la cause de maladies pulmonaires obstructives chroniques de quelque 203 000 Québécois. Le tabac augmente de six fois le risque d’une crise cardiaque.
« Le Québec compte toujours 1,6 million de fumeurs, soit 21 % de la population. Année après année, des dizaines de milliers de Québécois ont une qualité de vie grandement diminuée parce qu'ils sont atteints d'une maladie causée par leur consommation de tabac. J'invite fumeurs, ex-fumeurs et non-fumeurs à poser un geste concret pour réduire ce problème de santé publique lors de la Semaine pour un Québec sans tabac, par exemple en cessant de fumer ou en aidant un proche à le faire », a souligné Mario Bujold, directeur général du Conseil québécois sur le tabac et la santé lors du lancement de la campagne « Le tabac fait souffrir ses victimes, avant de les tuer ».
Le gouvernement fédéral aussi de la lutte
De concert avec les provinces, les territoires et les municipalités, le gouvernement fédéral a pris des mesures pour sensibiliser les Canadiens sur les dangers du tabagisme, pour décourager les jeunes, mais aussi les moins jeunes, de commencer et pour aider les fumeurs à renoncer au tabac.
« Le tabagisme est la principale cause de décès prématuré au Canada. Chaque année, plus de 37 000 Canadiens meurent des suites de maladies comme le cancer du poumon, de maladies du cœur ou d’autres maladies graves causées par le tabagisme ou la fumée secondaire. Le tabagisme est très éprouvant pour les familles devant composer avec les problèmes de santé qui en découlent, pour nos communautés et pour notre système de soins de santé», a déclaré le Premier ministre, Stephen Harper.
« Au cours de la Semaine nationale sans fumée de cette année, j’encourage tous les fumeurs à prendre comme résolution du Nouvel An de cesser de fumer pour leur propre santé et pour la santé de leur famille, et de profiter d’une année 2015 plus saine et plus heureuse », a ajouté le Premier ministre.
Des moyens pour renoncer au tabac
Selon l’Association pulmonaire du Québec (APQ), il existe divers moyen pour renoncer au tabagisme. Un service de soutien et d’accompagnement en santé respiratoire est d’ailleurs offert gratuitement sous forme de ligne téléphonique au 1-888-POUMON9 du lundi au vendredi. Les fumeurs pourront s’entretenir avec une inhalothérapeute qui les conseillera dans leur démarche.
Sur le marché, il existe aussi plusieurs types de thérapies qui permettent de substituer la nicotine afin d’atténuer les effets du sevrage physique. Elles sont vendues sous forme de timbres, de gommes ou de pastilles. Pour une efficacité accrue, il faut toutefois les utiliser selon la posologie. Ces thérapies sont d’ailleurs remboursées par le gouvernement du Québec à raison de 12 semaines par année, soit la durée d’un traitement complet, lorsqu’elles sont prescrites par un médecin. S’il est impossible de consulter un médecin, il est bon de savoir que les pharmaciens peuvent aussi faire des ordonnances collectives qui équivalent à une prescription du médecin.
L’APQ conseille aussi aux gens qui désirent cesser de fumer d’en parler à des amis qu’ils pourront appeler quand l’envie de fumer devient plus forte afin de se changer les idées. « Le besoin de fumer passera, et plus rapidement que vous le croyez. Chaque fois que vous vaincrez une envie de fumer, vous en serez fier, et cette fierté grandissante vous aidera à poursuivre la démarche jusqu'au bout », explique l’APQ.
Il existe aussi des centres d’abandon du tabac. Il est possible de contacter les Centre de santé et de services sociaux pour parler à un intervenant ou pour obtenir un rendez-vous.
L’APQ en profite pour rappeler qu’il existe divers services de soutien partout à travers la province.
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