Les dons d'organes après décès en baisse au Québec
Le nombre de donneurs d’organes décédés a diminué en 2014 selon Transplant Québec passant de 165 donneurs en 2013 à 154 en 2014.
Grâce à ces 154 donneurs décédés et à leur famille, ce sont 458 personnes qui ont pu bénéficier d’une transplantation. Ce n’est toutefois pas suffisant pour répondre à la demande. Le Collège des médecins a d’ailleurs estimé que, dans la mesure où toutes les conditions sont réunies lorsqu’il est temps de réaliser un don, il faudrait un peu plus de 300 donneurs par année. Cela représente un donneur potentiel pour 100 décès survenant à l’hôpital. Au 31 décembre 2014, ce sont 1073 personnes qui étaient en attente d’une greffe, alors que 39 sont décédées avant d’en recevoir une.
Transplant Québec déplore qu’en 2014, un peu plus de 40 % des références pour un don d’organe potentiel n’a pu être accepté. « Dans la plupart des cas, les familles n'acceptent pas d'aller de l'avant avec le don parce qu'elles ne connaissent pas la volonté de leur proche. En comparaison, en Espagne, les refus de la famille ont diminué de près de la moitié en 20 ans, passant de 28 % en 1992 à 15,5 % en 2013. L'objectif au Québec serait d'atteindre 20 % », mentionne Transplant Québec.
Il est donc important pour les personnes désireuses de faire un don d’organe après leur décès de faire connaître leur décision à leurs proches. Transplant Québec suggère aux personnes souhaitant être donneurs d’inscrire son consentement dans un registre afin de faciliter le respect de leur volonté par leurs proches. « Seul le personnel autorisé de Transplant Québec peut y accéder, en temps réel, et partager cette volonté avec la famille au moment opportun », mentionne-t-on chez Transplant Québec. Les personnes qui désirent plus d’information peuvent consulter le site internet www.signezdon.gouv.qc.ca.
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