La CSBE déplore le procès d’intention fait à son personnel de direction à la polyvalente de Saint-Georges
La Commission scolaire de la Beauce-Etchemin (CSBE) tient à réagir à l'article intitulé « Un préjugé contre un conférencier pro-cannabis aurait mené à une fouille à la polyvalente de Saint-Georges ».
Dans cette nouvelle publiée hier, un homme établissait un lien entre la fouille qu’aurait subie sa belle-fille et les préjugés qu’un dirigeant de la polyvalente de Saint-Georges entretiendrait envers celui-ci.
L’article, mis en ligne le 24 février, fait état de ces accusations sans en identifier l’auteur puisque ce dernier a demandé à ne pas être cité par EnBeauce.com. L'homme y raconte qu’on lui a refusé la possibilité de prononcer une conférence sur les bienfaits du cannabis dans l’auditorium de la polyvalente. Il considère qu’un membre de la direction aurait « un préjugé à son égard » et il croit que c’est à cause de cela que sa belle-fille a subi une fouille.
Selon le directeur général de la CSBE, Normand Lessard, cette décision a été facile à prendre, car il est tout à fait normal que la polyvalente refuse d’accueillir un conférencier favorable à la consommation de cannabis, et confirme que ce dossier n’a aucun rapport avec les actions qui ont été prises pour lutter contre la drogue dans cette école. M. Lessard s'étonne qu’on puisse prétendre qu’une direction d’école ait pu faire payer une élève à cause de la mauvaise opinion qu’elle avait de son beau-père. « Nos directions d’école, avec la collaboration de l’ensemble de leur personnel, ont la difficile tâche d’assurer à nos élèves un milieu sain et sécuritaire dans leurs écoles. Elles font un travail remarquable et je suis extrêmement fier de l’ensemble de nos 2 800 employés qui se lèvent chaque matin avec l’objectif d’inspirer nos élèves pour qu’ils s’engagent à développer leur plein potentiel. Je ne comprends pas que l’on profère de telles accusations gratuites à leur égard et que l’on se serve allègrement des médias pour diffuser de telles faussetés. Il est grand temps qu’on arrête de banaliser la consommation de drogue chez nos jeunes et de casser du sucre sur le dos de nos écoles ou de la commission scolaire », poursuit-il.
« À la CSBE, nous travaillons de concert avec la communauté pour offrir la meilleure éducation possible à nos enfants. Nous désirons que nos élèves deviennent des citoyens engagés, créatifs et entrepreneurs, et nous sommes persuadés que c’est aussi le vœu de la population de notre territoire, pour qui l’éducation est une grande priorité. Le jour où chacun arrêtera de parler uniquement de « son » enfant, mais où nous parlerons de « nos enfants », la région de la Beauce-Etchemins aura fait un grand pas en avant », explique-t-on par voie de communiqué.
Puisque les renseignements touchent le dossier d’une élève d’âge mineur, la CSBE n’émettra aucun commentaire autre que de préciser que les protocoles de fouille sont présents pour protéger tant les élèves que le personnel. « En ce qui nous concerne, nous continuerons à travailler quotidiennement et avec acharnement pour offrir à nos enfants et nos adultes le milieu le plus propice à l’éducation », conclut-on.
Source: communiqué
4 commentaires
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J'aimerais que le beau- père nous dévoile son nom ! C'est facile de dire des choses quand on est anonyme ! Il est vraiment spécial de vouloir aller faire une telle conférence dans une école