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Lysane Busque, survivante du cancer, marchera pour la vie à Saint-Georges du 30 au 31 mai

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27 mai 2015
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Julio Trepanier
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Par Julio Trepanier, Journaliste multimédia

Lysane Busque, chargée de projets chez iClic/EnBeauce.com, prendra part au Relais pour la vie de Saint-Georges dans la nuit du 30 au 31 mai, non pas à titre de spectatrice, mais à titre de marcheuse survivante du cancer.

L’événement, qui aura lieu de 19 h à 7 h au parc Pomerleau, vise à célébrer les survivants, rendre hommage à ceux qui ont perdu la bataille, ainsi qu’à amasser de l’argent pour mieux combattre cette maladie qui est devenue un véritable fléau.

Comme le souligne Lysane Busque d’un point de vue subjectif, amasser des fonds et soutenir les gens face au cancer s’avère une nécessité pour elle et une forme de gratitude pour les soins reçus. « Pour l’avoir vécu, il y a vraiment des besoins. Lors de mes traitements, j’ai pu constater qu’il n’y avait pas toujours beaucoup de ressources. »

C’est en 2011, alors qu’elle étudiait à Québec, que la jeune femme originaire de Saint-Martin a appris qu’elle était atteinte d’un cancer.

« En revenant du Sud, j’avais attrapé une toux qui ne s’arrêtait pas. Ça faisait un mois que je toussais et que j’éprouvais de la difficulté à respirer. Mon conjoint m’a alors conseillé d’aller consulter, car ça ne semblait pas normal », raconte-t-elle. « Puis, un bon matin, en allant à l’école, je me suis mise à vomir sans aucune raison. C’est là que j’ai décidé d’aller à l’hôpital. Là-bas, ils ont fait une radio et ont vu que j’avais plusieurs tâches près des poumons. Ils m’ont gardée une semaine de temps et ont fait une biopsie sur place. C’est à ce moment qu’ils ont pu déterminer qu’il s’agissait d’un cancer des ganglions », explique-t-elle d’un  air posé.

Celle-ci a toutefois mieux accepté l’annonce de son diagnostic que certains de ses proches. « Ma mère l’a quand même pris dur, surtout que son conjoint avait à ce moment le cancer. Pour elle, c’était son mari puis sa fille qui étaient atteints par cette maladie », indique-t-elle.

Quelques jours après l’annonce de son cancer, Lysane Busque est hospitalisée au CHUL pour y amorcer la chimiothérapie. Par la suite, elle a été transférée à l’hôpital de Saint-Georges pour ses traitements qui avaient lieu aux deux semaines pendant six mois. Chaque visite s’étendait sur une période de quatre à cinq heures.

« Finalement, après les traitements, j’ai subi plusieurs tests et nous avons vu que mon corps répondait bien à la chimio », indique la jeune femme. « Je considère que j’ai quand même été assez optimiste tout au long des traitements et selon moi, cela a beaucoup aidé à la guérison », ajoute-t-elle.

À travers la maladie, Lysane considère avoir toujours bien été entourée par ses proches. « Nous avons continué à nous voir et à rire. Je ne voulais pas focaliser là-dessus. Tous ont été là quand j’en ai eu de besoin, particulièrement mon conjoint qui a été fort et patient. » 

Près de quatre années se sont écoulées depuis le diagnostic. Malgré cette victoire, le doute de récidive demeure toujours présent. « Je suis maintenant plus à l’écoute de mon corps, surtout lorsque j’ai des symptômes qui s’apparentent à ce que j’ai connu. Présentement, je suis suivie aux six mois. Par la suite, je le serai à tous les ans à vie », mentionne-t-elle.

Relais pour la vie

Le Relais pour la vie a ainsi une importance particulière pour celle qui a vaincu. À ce titre, elle réitère les besoins évoqués par les différents groupes de support face au cancer. « Lorsqu’on ne vit pas une telle situation, on peut se demander ce que ces organismes font avec notre argent. Cependant, je peux vous le dire, le besoin est vraiment là. Les associations venant en aide aux personnes atteintes par cette maladie ont besoin de plus de support pour aider à leur tour les gens malades et notamment les proches. C’est important de donner », souligne Lysane Busque.

Finalement, grâce aux sommes amassées par la Société canadienne du cancer, celle-ci confie qu’elle aimerait voir les recherches aboutir à des solutions de traitement avec moins d’effets secondaires, offrant ainsi une meilleure qualité de vie aux personnes atteintes par cette maladie.

Du 30 au 31 mai, elle prendra donc part non seulement à la marche des survivants, mais également à l’ensemble de l’événement. D’ailleurs, elle s’est constitué une équipe de proches et amis touchés de près et de loin par le cancer. D’autres personnes de son entourage viendront les encourager.

Souhaitant amasser 250 $ dans le cadre du Relais pour la vie 2015, celle-ci verra sans doute son objectif atteint puisqu’au moment d’écrire ces lignes, une somme de 225 $ a été récoltée. Il est possible de soutenir Lysane en vue de son objectif financier, dont tous les fonds iront directement à la Société canadienne du cancer, en suivant ce lien.

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