Ma carrière a pris son envol le 11 septembre 2001
La journée du 11 septembre 2001 restera gravée à jamais dans l’histoire de l’humanité. Cet attentat terroriste survenu à New York a fait basculer le monde entier. Bouleversé et choqué par les événements, j’étais loin de me douter que ma carrière journalistique aurait aussi pris son envol cette journée-là.
Fraîchement diplômé en Art et technologie des médias (presse écrite) au Cégep de Jonquière, j’ai dû patienter quatre longs mois avant qu’une entreprise me donne ma première chance dans le domaine. Cette journée est finalement venue au moment où je m’y attendais le moins soit le matin du 11 septembre 2001.
Le téléphone a sonné en symbiose avec l’effondrement des tours.
Mon bol de céréales d’une main et la télécommande du téléviseur dans l’autre, mes yeux rivés sur l’écran et totalement bouche bée de voir toutes les informations circulant dans les médias à propos de ces terribles attentats terroristes.
Puis, c’est l’hécatombe, la première tour s’effondre. C’est alors que j’ai reçu quelques instants plus tard un premier coup de téléphone. On me proposait un travail comme journaliste radio dans Les Escoumins. J’étais tellement absorbé, par les événements de New York qui je lui ai dit que j’allais m’accorder une heure pour songer à la proposition. Dans mon for intérieur, je voulais le laisser me désirer après tout j’ai attendu quatre mois avant d’avoir un traître appel.
Alors que la deuxième tour était sur le point de s’effondrer, je reçois un nouveau coup de téléphone, mais cette fois en provenance de l’Ontario. En l’espace de deux tours écrasées, je venais de recevoir une deuxième offre d’emploi. Cette fois, on me proposait de me joindre à un journal francophone dans la ville minière de Sudbury.
Il ne m’a pas fallu beaucoup de temps pour prendre une décision. La seconde proposition était plus alléchante des deux. Elle me permettait surtout de partir à l’aventure dans une autre province pour apprendre mon métier et surtout apprendre l’anglais. Par surcroît, j’apprends que j’allais travailler avec un de mes meilleurs amis du Cégep. J’ai décliné la première offre pour accepter ensuite de me joindre vers 11 h au journal le Voyageur de Sudbury.
Même si le choix m’apparaissait logique, je devais à cette période délaisser ma famille et mes amis, et ce, lorsque la guerre aux terroristes venait d'être lancée…
Partir à 1000 kilomètres de chez moi après des attentats, était-ce la meilleure idée de quitter le nid familial avec peu d’argent en poche? Disons que ma mère était très inquiète, alors que, moi, âgé de 20 ans, me foutais bien ce qui se produisait à 800 kilomètres au sud de mon paisible village natal de Saint-Ludger. Je ne voulais que faire mon métier dont je rêvais depuis fort longtemps.Il me restait donc à plier bagage pour amorcer ma carrière dans le monde fascinant des médias. Bref, cette folle journée du 11 septembre restera bien évidemment gravée à jamais dans ma mémoire.
J'aimerais profiter de l’occasion pour rendre hommage aux Canadiens, aux Américains ainsi qu’à tous ceux qui ont perdu la vie il y a 10 ans lors de cet événement.
Vers mon 10e anniversaire de métier
Chers internautes, je célébrerai samedi prochain (17 septembre) mon dixième anniversaire de métier, déjà (sic)... Une décennie plus tard, je me sens toujours choyé de pouvoir évoluer dans ce domaine. J’espère encore pouvoir vous informer pour encore plusieurs années. Merci!
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