Dr Jacques Proulx a laissé sa marque au CSSSB
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13h56
14 septembre 2011
Exerçant son métier depuis plus de 50 ans, Dr Jacques Proulx était considéré comme étant un véritable passionné de la médecine. Il a d’abord pratiqué à Sorel, puis à l’hôpital de Saint-Georges du CSSSB depuis 1981. « Oui, c’était quelqu’un qui a fait sa marque. Il était un collègue de travail et il est devenu un bon ami avec qui j’aimais prendre un café. Il était très dédié à son travail. Malgré les hauts et les bas de l’hôpital, il n’a jamais failli à la tâche. Il ne prenait pas de vacances afin de donner un service continu. Il avait ce souci même lorsqu’il était malade », précise Mme Giroux, très reconnaissante envers le travail de ce dernier.
À 79 ans, M. Proulx travaillait toujours à l’hôpital quoique la maladie l’ait ralenti au cours des derniers mois. « La retraite, cela ne faisait pas partie de son vocabulaire. Le travail faisait partie de sa vie, et ce, toujours avec le même souci de la qualité. Il a continué à suivre l’évolution de la médecine, même à l’époque où la formation continue n’était pas une obligation pour les médecins », ajoute Mme Giroux.
La directrice générale rend hommage à ce dernier pour sa grande disponibilité. « La pathologie est un secteur clé des volets diagnostic et chirurgie. Il s’agit d’un service essentiel, estime-t-elle. Pour nous, il a permis au CSSSB de passer des années difficiles, et ce, toujours en recherche constante de l’excellence. »
L’un des grands héritages avant son décès est d’avoir permis au CSSSB de recruter pas un, mais deux pathologistes. « Deux, cela relève quasiment du miracle. C’est un cadeau qu’il nous a laissé, pense Mme Giroux. Il est mort comme il a vécu. »
Les deux pathologistes auront certainement de grands souliers à chausser, maintenant que le mentor n’est plus.
M. Proulx était membre fondateur de la Fondation du Centre hospitalier Beauce-Etchemin. Il aussi présidé le Conseil des médecins, dentistes et pharmaciens en 1993-1994. Il s’est également impliqué au sein de la Croix-Rouge et de la Société canadienne du cancer. Il a aussi offert le service de pathologie à Gaspé, Sept-Îles, Baie-Comeau, Montmagny, Arthabaska et Thetford-Mines.
La famille recevra les condoléances à la résidence funéraire Roy & Giguère inc. 134 45, 10e Avenue Est, Saint-Georges vendredi après-midi de 13 h 30 à 16 h 30 et en soirée de 19 h à 22 h ainsi que samedi, jour des funérailles, à compter de 8 h 30.
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3 commentaires
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Dr.Jean-Louis Leclerc
Il y a 12 ans
C'est avec une grande tristesse que j'ai appris le déces du Dr.Proulx Vendredi dernier. J'ai eu le grand plaisir de travailler avec lui à l'Hotel-Dieu de Sorel pendant les 10 premières années De ma carrière,soit de 1971 à1981. Il a été pour moi un collègue tres apprécié et compétent ainsi qu'un tres bon ami. J'offre mes sympathies a toute sa famille ainsi qu'a Luce,sa conjointe.
Jean-Louis Leclerc,,Anatomo-Pathologiste
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Dr.Jean-Louis Leclerc
Il y a 12 ans
C'est avec une grande tristesse que j'ai appris le déces du Dr.Proulx Vendredi dernier. J'ai eu le grand plaisir de travailler avec lui à l'Hotel-Dieu de Sorel pendant les 10 premières années De ma carrière,soit de 1971 à1981. Il a été pour moi un collègue tres apprécié et compétent ainsi qu'un tres bon ami. J'offre mes sympathies a toute sa famille ainsi qu'a Luce,sa conjointe.
Jean-Louis Leclerc,,Anatomo-Pathologiste
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Yvon Thibodeau
Il y a 12 ans
Lors du déçès de mon père en 1998, le Dr. Proulx avait eu la gentillesse, suite à un message que je lui avais laissé sur son répondeur, et après avoir complété sa journée de travail, de me téléphoner le soir même, afin de me fournir les informations demandées concernant le résultat de l'autopsie de mon parternel. Nous avions alors discuté durant presque une demi-heure, et j'avais trouvé très correct de sa part le fait de me consacrer plusieurs minutes de son temps. Une dizaine d'années plus-tard, en sortant du CSSSB, suite à des examens concernant un cancer de la vessie dont j'avais été diagnostiqué, ce dernier avait su me rassurer, en me disant qu'il s'agissait d'un des cancers qui réagissent le mieux aux traitements. Encore-là, le Dr. Proulx n'avait pas été avare de son temps, sachant qu'un patient a souvent besoin d'être rassuré, lorsqu'il passe une période difficile. On m'a dit que même s'il se savait atteint d'un cancer en phase très avancée, il avait pris la décision de continuer de pratiquer son métier, se disant qu'il ne servait à rien de demeurer à la maison, et de s'apitoyer sur son sort. On reconnaît là l'humanisme d'un Grand Homme.
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