Une prise de conscience signée Pierre Côté

Par Josee-Eve Poulin, Journaliste-pigiste
Le mardi 13 mars dernier, dès 19 h, l’auditorium du Cégep Beauce-Appalaches s’est transformé en immense groupe de réflexion alors qu’il accueillait le très attendu conférencier Pierre Côté.
Pour l’occasion, le Groupe de réflexion et d’action contre la pauvreté (GRAP) Beauce-Sartigan avait invité le conférencier de « Un saut dans le vide » à venir sensibiliser l’auditoire sur le sujet de la pauvreté, et ce, tout à fait gratuitement.
Un récit poignant
La soirée s’est d’abord ouverte sur un court reportage de TvCogeco illustrant non seulement les différentes formes que prend la pauvreté en Beauce-Sartigan, mais également les ressources à la portée des plus démunis de la région.
De son côté, Pierre Côté, a, dès les premières minutes de son témoignage, capté l’attention des quelques personnes présentes en affirmant qu’il n’avait jamais voulu participer à « Naufragés des villes ». En effet, près de 50 Beaucerons, sensibilisés aux différents portraits de la pauvreté, ont écouté avec attention l’épopée rocambolesque et plutôt inusitée qui a mené le consultant en communication et fondateur de l’Indice relatif de bonheur (IRB) à participer à l’aventure.
Outre son rôle de conférencier, Pierre Côté a surtout tenu à livrer son histoire personnelle, à ajouter sa touche de vécu à travers un récit poignant où la pauvreté, la misère humaine et également la solidarité prennent toute la place.
« Naufragés des villes »
Son expérience et sa participation au tournage des dix épisodes de la série documentaire « Naufragés des villes », diffusée à RDI, a fortement marqué non seulement le communicateur en Pierre Côté, mais l’homme également.
Ces deux mois passés à Montréal avec en poches seulement 592 $ par mois, l’équivalent d’une prestation de l’aide sociale versée à un célibataire, ont fait de lui « une meilleure personne, plus sensibilisé, compréhensif. » « Je ne suis toujours pas à l’aise avec la pauvreté, mais j’essaie au moins de ne plus juger, ces gens-là sont des gens pauvres, mais pas des pauvres gens », a-t-il affirmé.
Le livre tiré de l’expérience de Pierre Côté à Naufragés des villes de Pierre Côté, Parenthèse: deux mois d’errance urbaine, est disponible depuis le 2 février 2011.
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