« La Soupe du jour » expose la situation de la pauvreté en Nouvelle-Beauce
Kathleen Groleau, Ressource Le Berceau, Luce Lacroix, Maison de la Famille Nouvelle-Beauce, Claudie Lafrance, La Rencontre, Carl Thibodeau, CDC Beauce-Etchemins, Lucie Laniel, L’Odyssée, Suzie Racine, AEC La Fontaine, Mélissa Dion, CSSS Alphonse-Desjardins, Gilles Boutin, CSSS Alphonse-Desjardins, France Leclerc, La Source et Lucie Langevin, CAIDI Beauce-Nord.
L'activité a attiré son lot de visiteurs.
Le tout se déroulait dans le stationnement de La Source.
L’activité de sensibilisation « La Soupe du Jour » a été présentée hier dans le stationnement situé face à La Source de Ste-Marie. La population mariveraine était conviée à déguster un bol de soupe de 11 h 30 à 13 h 30, mais aussi de mieux connaître les visages de la pauvreté en cette Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté.
« Nous avons créé un comité d’organismes, qui rencontre au quotidien des gens vivant des situations de vulnérabilité et de pauvreté. L’objectif premier de la Soupe du Jour était de faire connaître tous les visages de la pauvreté, que nous définissons comme étant l’état d'une personne, d'une famille ou d'un groupe qui dispose de faibles ressources. Elle n'est toutefois pas réductible au seul indicateur monétaire, mais concerne également d'autres aspects du quotidien comme le logement, la santé, la formation, le travail ou la vie familiale. Combattre la pauvreté, c’est lutter pour le respect des droits de la personne » a mentionné, Kathleen Groleau, coordonnatrice et intervenante à la Ressource le Berceau.
Luce Lacroix, directrice générale de la Maison de la Famille Nouvelle-Beauce croit que la région devra plancher sur divers scénarios pour aider ces gens dans la pauvreté. Elle a proposé la création de groupes d’achat collectif ainsi que des jardins communautaires et collectifs. Para ailleurs, elle souhaite le développement des cuisines collectives ou créatives ou encore le regroupement de divers services sous un même toit.
Plusieurs organismes offrent des services en sécurité alimentaire dans notre MRC, dont La Source, Lien-Partage, La Maison de la Famille Nouvelle-Beauce, L’ACEF et les différents services d’entraide dans les municipalités de la MRC Nouvelle-Beauce.
D’après le regroupement de partenaires de la Nouvelle-Beauce, 561 familles ont utilisé l’aide et le dépannage alimentaires au cours de la dernière année. En Chaudière-Appalaches, 15 870 personnes recevaient de l’aide alimentaire en croissance de 27 % sur l’année précédente.
Voilà comment la pauvreté se traduit dans la région selon ce regroupement.
• Difficultés à satisfaire ses besoins fondamentaux, comme se nourrir, se loger, se faire soigner ou s’éduquer convenablement.
• Difficulté à participer à la vie politique, sociale et culturelle, à donner son avis et à être entendu.
• Vivre l’insécurité, la discrimination sociale et l’exclusion.
Qu’est-ce que l’insécurité alimentaire?
• C’est lorsque la disponibilité d’aliments sains et nutritifs est limitée ou incertaine.
• C’est lorsque la capacité d’acquérir des aliments personnellement satisfaisants par des moyens socialement acceptables est limitée ou incertaine.
L’insécurité alimentaire touche qui ?
• Un peu tout le monde : les enfants, les familles, les personnes seules ou les personnes âgées.
Les causes de l’insécurité alimentaire?
Revenu faible, perte d’emploi, surendettement, augmentation du prix du panier d’épicerie, augmentation du coût de la vie, manque d’accès physique aux aliments, particulièrement en milieu rural, isolement social, prix des logements, effritement des communautés, vieillissement de la population, etc.
Les conséquences?
• Augmentation de l’obésité, des maladies cardiovasculaires et du diabète ainsi que des apports nutritionnels insuffisants.
•Stress et détresse psychologique, isolement social, réduction de la persévérance scolaire…
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