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Une centaine de manifestants s'oppose à la création d'un registre québécois d'armes à feu

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3 avril 2016
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Sébastien Roy
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Par Sébastien Roy, Journaliste

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Une centaine de personnes a manifesté contre un la création d’un registre des armes à feu dimanche matin devant le bureau du député libéral de Beauce Sud, Paul Busque.

Le mouvement Tous contre un registre québécois des armes à feu a invité la population à se joindre à lui à compter de 9 h pour s’opposer au projet de loi 64.

L’un des organisateurs de l’événement, André Veilleux, croit qu’il existe déjà suffisamment de mesures en place pour acquérir une arme à feu. « Il faut obtenir un permis de possession d’armes à feu, suivre un cours de maniement et une enquête est faite sur la personne en question avant qu’elle ne puisse se procurer une arme à feu, énumère-t-il. Toutes ces informations sont déjà à la disposition des policiers. »

Pour le responsable du mouvement, Guy Morin, le gouvernement devrait investir en santé mentale plutôt que dans la création d’un registre. Celui-ci admet que des crimes sont commis avec des armes de chasse. Toutefois, il apporte une nuance. « La plupart des homicides faits à l’aide d’une arme à feu sont soit un meurtre suivi d’un suicide, soit un suicide. Dans les deux cas, ce qu’il faut, ce n’est pas d’inscrire un numéro de série sur l’arme en question, mais de fournir l’aide que ces gens-là ont besoin », affirme M. Morin.

Ce dernier compare l’enregistrement d’une arme à l’immatriculation d’une voiture. « Ce n’est pas parce qu’un véhicule est immatriculé qu’il ne sera jamais impliqué dans un accident. Le numéro de plaque permet d’identifier le conducteur alors que celui-ci se déplace à grande vitesse. Ce n’est pas le cas d’une arme à feu », ajoute-t-il.

Un registre à quel prix ?

Le gouvernement du Québec estime le coût de la création du registre à environ 20 M$. Selon un article du Journal de Montréal paru le 7 mars, il en coûtera 5 M$ supplémentaires par année en frais de gestion. De son côté, M. Morin évalue le montant à 100 M$ « au minimum ». Quant à l’Association canadienne pour les armes à feu, elle avance la somme de 350 M$ dans un article du Huffington Post daté du 23 mars dernier.

 

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