Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Une centaine de manifestants s'oppose à la création d'un registre québécois d'armes à feu

Chargement du vidéo
durée 20h48
3 avril 2016
8ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
Sébastien Roy
email
Par Sébastien Roy, Journaliste

Voir la galerie de photos

Une centaine de personnes a manifesté contre un la création d’un registre des armes à feu dimanche matin devant le bureau du député libéral de Beauce Sud, Paul Busque.

Le mouvement Tous contre un registre québécois des armes à feu a invité la population à se joindre à lui à compter de 9 h pour s’opposer au projet de loi 64.

L’un des organisateurs de l’événement, André Veilleux, croit qu’il existe déjà suffisamment de mesures en place pour acquérir une arme à feu. « Il faut obtenir un permis de possession d’armes à feu, suivre un cours de maniement et une enquête est faite sur la personne en question avant qu’elle ne puisse se procurer une arme à feu, énumère-t-il. Toutes ces informations sont déjà à la disposition des policiers. »

Pour le responsable du mouvement, Guy Morin, le gouvernement devrait investir en santé mentale plutôt que dans la création d’un registre. Celui-ci admet que des crimes sont commis avec des armes de chasse. Toutefois, il apporte une nuance. « La plupart des homicides faits à l’aide d’une arme à feu sont soit un meurtre suivi d’un suicide, soit un suicide. Dans les deux cas, ce qu’il faut, ce n’est pas d’inscrire un numéro de série sur l’arme en question, mais de fournir l’aide que ces gens-là ont besoin », affirme M. Morin.

Ce dernier compare l’enregistrement d’une arme à l’immatriculation d’une voiture. « Ce n’est pas parce qu’un véhicule est immatriculé qu’il ne sera jamais impliqué dans un accident. Le numéro de plaque permet d’identifier le conducteur alors que celui-ci se déplace à grande vitesse. Ce n’est pas le cas d’une arme à feu », ajoute-t-il.

Un registre à quel prix ?

Le gouvernement du Québec estime le coût de la création du registre à environ 20 M$. Selon un article du Journal de Montréal paru le 7 mars, il en coûtera 5 M$ supplémentaires par année en frais de gestion. De son côté, M. Morin évalue le montant à 100 M$ « au minimum ». Quant à l’Association canadienne pour les armes à feu, elle avance la somme de 350 M$ dans un article du Huffington Post daté du 23 mars dernier.

 

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié le 24 décembre 2025

Six rassemblements pour définir l'avenir de trois paroisses

Les membres des 27 communautés, qui forment l’Unité missionnaire Beauce-Sud, seront invités, en début d'année 2026, à des rencontres pour «écrire l'avenir de leur église.» L’objectif principal de ces rassemblements sera d’assurer la suite de la réflexion amorcée lors du Forum inter paroissial tenu en avril 2025, a expliqué le curé et modérateur ...

Publié le 24 décembre 2025

Un élan de solidarité pour les personnes aînées de Beauceville 

Le projet communautaire Merci d’être là a rassemblé la communauté beaucevilloise, le samedi, 13 décembre, dans un bel élan de solidarité. En effet, près de 70 boîtes repas et réconfort ont été distribuées à des personnes aînées vivant seules à Beauceville, grâce à l’engagement d’une équipe de bénévoles, accompagnée du maire, Patrick Mathieu, de ...

Publié le 24 décembre 2025

L'actualité de mai — 2 de 2

Retrouvez les principales nouvelles d'actualité qui ont marqué la deuxième moitié du mois de mai. Vendredi 16 mai De nouvelles installations sportives inaugurées à l'École Jésus-Marie Près d'une centaine de personnes, comprenant des invités, des donateurs et des dignitaires, ont assisté, hier, à l’inauguration officielle des nouvelles ...

app-store-badge google-play-badge