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Les producteurs agricoles de la région demandent des mesures concrètes

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15 juin 2016
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Gabriel Gignac
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Par Gabriel Gignac, Journaliste

Les producteurs agricoles de la région sont préoccupés depuis plusieurs années par l'accaparement des terres agricoles. Les porte-paroles et administrateurs des syndicats de l'Union des producteurs agricoles de Chaudière-Appalaches, de Dorchester et de Bellechasse ont rencontré les médias à la Ferme Belflamme à Saint-Anselme pour en faire le point.

Jean-Clément Lacasse et son fils Martin ne trouvaient pas de relève familiale et, plutôt que de vendre l'entreprise agricole au plus offrant, ceux-ci ont plutôt opté pour une relève non apparentée qui pourrait continuer à exploiter leurs installations. Ils se sont donc entendus avec Simon Laflamme et Emmanuelle Vincent, un jeune couple qui rêvait d'opérer une entreprise laitière. Il s'agit d'un bel exemple de relève non apparentée qui permet à des terres d'éviter l'accaparement et de poursuivre leur vocation agricole, tout en contribuant à dynamiser l'économie locale et à faire vivre des familles agricoles.

Le phénomène de l'accaparement des terres agricoles et un phénomène assez récent dans la province, stimulé par la crise financière de 2008. Les financiers ont remarqué que, ces dernières décennies, les investissements dans les terres agricoles ont connu moins de fluctuations et de meilleurs rendements que la plupart des autres investissements. « Là où ça devient problématique, voire inquiétant, c’est lorsque la haute finance achète des terres seulement pour faire des profits, parfois sans se soucier d’y faire de l’agriculture ni même d’occuper le territoire. Ces achats de terres par des groupes ou personnes qui n’ont rien à faire de l’agriculture créent une pression supplémentaire sur la valeur des terres. Cette hausse de la valeur des terres peut empêcher des relèves agricoles ou des projets de consolidation d’entreprises agricoles de se concrétiser. Et chaque fois que quelqu’un achète une terre agricole pour y faire autre chose que de l’agriculture, c’est une tablette de notre garde-manger que l’on enlève », explique le président de la Fédération de l’UPA de la Chaudière-Appalaches, Paul Doyon.

Ce dernier ajoute que même si certaines terres accaparées par des investisseurs extérieurs conservent leur usage agricole, les profits engendrés ne sont pas réinjectés dans la communauté locale. « Ces investisseurs de l’extérieur achètent leurs intrants auprès de grands distributeurs, so,uvent ,eux aussi de l’extérieur. Ce ne sont pas des gens qui habitent le territoire et ce ne sont pas des gens qui dépensent dans les commerces locaux. Comme on dit, ça ne fait pas beaucoup d’enfants à l’école du village », déclare M. Doyon.

Le président trouve que la Commission de l'agriculture, des pêcheries, de l'énergie et des ressources naturelles a fait un rapport beaucoup trop court sur la situation. Il conclut que le gouvernement ne semble malheureusement pas très intéressé par ce phénomène, et ce, même si on retrouve de plus en plus de compagnies à numéro qui investissent dans l'achat de terres agricoles.

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