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Le gouvernement doit en faire plus pour l'industrie bovine selon l'UPA

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10 août 2016
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Sébastien Roy
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Par Sébastien Roy, Journaliste

Plusieurs membres de l’Union des producteurs agricoles (UPA) et des Producteurs de bovins de la Chaudière-Appalaches-Sud ont déploré le « manque de vision » du ministre de l’Agriculture, Pierre Paradis concernant la production bovine lors d’un point de presse à la ferme G.M. Turgeon de Disraeli.

Sur place se trouvait notamment le président de la Fédération de l’UPA de la Chaudière-Appalaches, Paul Doyon. Celui-ci affirme que le marché bovin est intéressant, mais que la production ne cesse de diminuer dans la province. « Québec. On produisait, il n’y a pas si longtemps, plus de 200 000 bouvillons par année et nous en produisons moins de 100 000 aujourd’hui. Le gouvernement n’émet aucun signal pour encourager la production de bœuf québécois. »

Le président des Producteurs de bovins de la Chaudière-Appalaches-Sud, Sylvain Bourque, déplore également l’inaction du ministre Paradis : « Après une décennie de crise, rien ne s’est fait pour relancer la production. Pourtant, l’Ontario et le Nouveau-Brunswick, nos provinces voisines, ont eu droit à des plans de relance. Pendant ce temps, au Québec, notre programme de sécurité du revenu n’est toujours pas efficace, saccagé afin de boucler le budget du gouvernement. Les investissements généraux en agriculture ont diminué de 15 % entre 2014 et 2015, alors que l’Ontario a connu une hausse de 23 %. »

Celui-ci croit également que les producteurs n’ont pas suffisamment de support de la part du gouvernement québécois. « Malheureusement, de nombreux agriculteurs québécois ont abandonné la production bovine et peu ont envie de la reprendre. On ne sait jamais quand une nouvelle crise va éclater. Sans outils de protection efficaces, ni de signal clair du gouvernement, rares sont ceux qui souhaitent tenter l’aventure à nouveau. »

« Au Québec, on transforme notre viande de poulet et de porc, mais notre viande de bœuf, on n’en transforme presque plus. Quasiment la totalité des abattoirs ont fermé leurs portes et le gouvernement n’est jamais intervenu pour aider à les maintenir ouverts ou pour valoriser la production bovine. Nous exportons donc plus de 90 % de notre production vivante pour ensuite importer presque entièrement notre viande transformée. Où est la place pour l’achat local, le bien-être animal et l’environnement dans la vision du ministre Paradis pour la filière bovine », questionne M. Doyon.

« J’ai récemment trouvé à l’épicerie un paquet de viande à fondue dont l’étiquette mentionnait que la viande pouvait provenir de l’un ou l’autre de ces pays : des États-Unis, du Canada, d’Australie ou de Nouvelle-Zélande. Pourtant, le consommateur souhaite savoir d’où proviennent ses aliments et souhaite de plus en plus des produits d’ici », ajoute-t-il.

Le président de la Fédération de l’UPA de la Chaudière-Appalaches demeure convaincu que la filière bovine a un grand potentiel au Québec et dans la région. « Une région comme Chaudière-Appalaches a tout ce qu’il faut pour la production de viande de bœuf ou encore celle de mouton. Notre géographie et notre climat fait de nous une région productrice de fourrages, mais malheureusement, le ministre de l’agriculture actuel n’a aucune vision pour les régions fourragères », conclut Paul Doyon.

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