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La victoire de Karl Boucher contre son problème de poids

durée 10h57
26 octobre 2016
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Gabriel Gignac
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Par Gabriel Gignac, Journaliste

Le directeur général des 3L de Rivière-du-Loup dans la Ligue nord-américaine de hockey, le Georgien Karl Boucher, qui est âgé de 42 ans, a remporté une petite victoire contre son poids en passant de 360 livres à 252 en moins d'un an tout ça grâce à la chirurgie bariatrique de type bypass gastrique ainsi que l'entraînement.

Le Beauceron a commencé à prendre du poids vers l'âge de 27 ou 28 ans à la suite de son rythme de vie qui comprenait beaucoup de travail ainsi que des blessures importantes qui ont résulté par des opérations aux deux genoux, dans une épaule et dans un coude, ce qui a donc baissé son niveau d'activités physiques. « Je jouais beaucoup au hockey quand j'étais plus jeune ainsi qu'au baseball. J'ai toujours été un bon mangeur et un bon vivant et avec le temps et le manque d'activité physique le poids est devenu une problématique, surtout passé la trentaine où ton métabolisme est beaucoup moins rapide », raconte Karl.

Pourquoi ne pas avoir commencé à s'entraîner avant de voir le poids monter trop haut? « C'est une bonne question. Je crois qu'un peu comme tout le monde qui prend du poids, on se dit qu'on devrait faire quelques choses, mais nous tombons dans une routine et nous ne faisons rien, car on préfère toujours remettre le tout au lendemain. C'est une triste réalité que beaucoup de gens vivent », déclare-t-il.

Son surpoids lui a amené quelques problèmes avec les années tels que le diabète, des douleurs dans les genoux et un début d'apnée du sommeil. Karl s'inquiète de ses problèmes, surtout qu'il fait désormais osciller la balance à 360 livres, lui qui maintenait un poids à l'époque de 210 livres et pense à se faire opérer vers l'âge de 36 ou 37 ans. Il prendra toutefois la décision de faire le saut seulement deux ans et demi plus tard en rencontrant son médecin. Il remplit les papiers et doit attendre, une attente qui lui parait énorme par moment jusqu'à ce qu'il reçoive un appel en novembre 2015 pour passer une batterie de tests comprenant notamment des tests cardiaques. À partir de ce moment, tout déboule et se passe rapidement jusqu'à ce que l'opération de près de trois heures se déroule le 18 avril dernier à l'Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec. Le réveil après avoir passé sous le bistouri n'est pas pénible selon le principal intéressé qui souligne que si la douleur n'est pas présente, l'inconfort lui est au rendez-vous. « J'avais perdu une quinzaine de livres avant l'opération et après l'opération j'en ai perdu une dizaine. Lorsque tu te réveilles, tu es mêlé pas mal pour être honnête. Le personnel hospitalier est extraordinaire du début jusqu'à la fin et même après l'opération, il continue de s'informer comment tu vas. J'ai été très bien traité. On chiale parfois contre notre système de santé, mais les gens qui y travaillent sont très professionnels », affirme le Beauceron.

Ce dernier croit que si quelqu'un veut se faire opérer, il doit être prêt à foncer de lui-même et ne pas être craintif, car les spécialistes savent ce qu'ils font.

Karl a été contraint à l'inactivité pendant quatre mois après l'opération et a décidé ensuite de s'inscrire au gym. S'il reconnaît que les premiers pas vers le recommencent de l'activité physique n'ont pas été les plus faciles, il n'a jamais pensé abandonné, car il se sent bien de nouveau dans son corps. Il s'entraîne désormais trois fois par semaine avec un programme adapté pour lui qui ne lui donne aucune douleur et porte de nouveau des vêtements qu'il n'avait pas portés depuis de nombreuses années. Ses problèmes de diabète, de douleurs aux genoux et de début d'apnée du sommeil ont tous disparu. Il fait désormais plus attention à son alimentation en coupant les desserts et en coupant les portions de certains aliments moins bons pour la santé qu'il mange à l'occasion. 

« En terme de hockey, je dirais que je me suis classé pour les séries éliminatoires et j'ai gagné la première ronde, mais je suis loin de la coupe aux lèves. C'est un combat que je dois livrer chaque jour, car je veux descendre mon poids jusqu'à 210 livres et le conserver par la suite. Je ne veux plus jamais retourner à un poids aussi élevé et je dois continuer dans la voie dans laquelle je me suis engagé. Je suis fier d'où je suis rendu, mais je serai encore plus fier de moi lorsque j'aurai atteint mon objectif », conclut Karl Boucher avec le sourire.

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  • MB
    Mario Busque
    temps Il y a 7 ans
    Félicitation Karl,mais tu sais que ce n`est pas une solution miracle !!!
  • D
    Dangaraga
    temps Il y a 7 ans
    Bravo Karl,
    Encore une autre victoire
    C'est ça un vrai winner

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