Levée de fonds pour Kevin Tardif atteint de métastases pulmonaires
Une levée de fonds aura lieu le 5 novembre au restaurant Normandie de Beauceville afin d’amasser des fonds pour Kevin Tardif, atteint de métastases pulmonaires.
C’est la propriétaire de l’établissement, Nancy Boucher qui a approché M. Tardif pour lui offrir d’amasser des fonds afin de financer une partie de ses traitements de chimio-embolisation en Allemagne. Pour 20 $, les participants recevront une assiette de brochettes de poulet. De plus, Labatt a décidé d’offrir une consommation par billet vendu. L’animation musicale sera assurée par le duo Cherokee.
Le jeune père de famille peut également compter sur le soutien de ses proches qui lui organisent aussi un souper-bénéfice. Cet événement se déroulera le samedi 12 novembre dès 17 h 15 à la Salle du curé Morin. Le repas servi sera un spaghetti. Les billets, vendus au coût de 18 $, donneront également accès à la soirée musicale prévue après le souper. M. Tardif espère y accueillir 200 personnes. De plus, des prix offerts par des entreprises commanditaires seront tirés au hasard.
Mentionnons également que d’autres activités sont prévues pour lui venir en aide, dont une conférence du professeur en psychologie du Cégep Beauce-Appalaches, Denis Carignan, qui aura lieu le 12 décembre à la polyvalente Saint-François de Beauceville.
Il est également possible de soutenir M. Tardif en faisant un don au compte Paypal Kevintardifespoir ou au compte Desjardins 815-20157-505620-5.
Évolution de la maladie
Les métastases sont une conséquence d’un premier cancer qui avait attaqué sa glande Parotide, une glande salivaire située à l’arrière de la bouche. Le Beaucevillois de 36 ans a reçu ce premier diagnostic en août 2015. Les médecins ont réalisé une chirurgie de 11 heures pour lui retirer les cellules cancéreuses. Étant donné la proximité de la glande avec certains nerfs, il y avait un risque de paralysie, mais tout s’est bien passé lors de l’intervention. Il a ensuite reçu des traitements de chimiothérapie et de radiothérapie d’octobre à décembre de la même année. « J’ai été en convalescence tout l’hiver. J’étais malade et incapable de manger. J’ai recommencé à me nourrir à partir de la fin du mois de janvier », raconte M. Tardif.
Ce dernier a passé des tests au mois de mars qui n’ont rien révélé d’anormal. Puis, d’autres en juin. En août, il a appris qu’il avait des métastases aux poumons. « Après avoir étudié mon dossier, les médecins m’ont annoncé que le seul traitement qu’ils pouvaient m’offrir était de la chimio palliative. Je ne peux me résoudre à ne pas me battre pour rester le plus longtemps possible auprès de ma famille », ajoute-t-il.
Après avoir appris qu’il avait des métastases, M. Tardif entreprend des recherches sur Internet pour trouver un autre traitement. C’est là qu’il découvre que plusieurs Québécois dans la même situation que lui se sont rendus en Allemagne pour recevoir de la chimio-embolisation de la part du docteur Thomas Vogl. En injectant une molécule de chimiothérapie dans l’artère qui se rend où il y a les métastases et en brûlant les petits vaisseaux sanguins qui les alimentent, ce qui peut diminuer grandement leur taille. « J’ai trouvé plusieurs témoignages de patients dont les métastases sont passées de 2,5 cm à la grosseur d’une aiguille », poursuit-il.
Kevin Tardif demeure un peu inquiet de devoir se rendre si loin pour ses traitements. « C’est sûr que ça reste un peu inquiétant de devoir voyager autant, mais si je veux voir grandir mes filles, je n’ai pas le choix. On m’offre la chance d’aller en Allemagne pour y recevoir de la chimio-embolisation. Ce traitement est dispendieux, mais la vie n’a pas de prix à mes yeux », conclut-il.
Au moment d’écrire ces lignes, M. Tardif attend un appel de l’Allemagne pour connaître la date de son premier traitement.
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