Le Club chasse et pêche Sainte-Marie ordonné de produire une étude d'évaluation de la sécurité du barrage
Une ordonnance a été émise le 23 mai dernier au Club chasse et pêche Sainte-Marie par le ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques concernant son barrage situé à Frampton (barrage X0003752).
Le ministre David Heurtel ordonne ainsi au Club d’effectuer l’étude d’évaluation de la sécurité du barrage, de transmettre l’exposé des correctifs et le calendrier de mise en œuvre qu’elle entend apporter ainsi que de se conformer aux exigences applicables relatives au plan de gestion des eaux retenues et au plan des mesures d’urgence. « Nous poursuivons notre engagement à intervenir rigoureusement auprès des propriétaires de barrages et à prendre toutes les mesures légales pour nous assurer que la Loi est appliquée et respectée dans son intégralité », a déclaré M. Heurtel par voie de communiqué.
Le barrage possède une cote de « bon » concernant son état et que ses appareils d’évaluation ont une fiabilité « adéquate » selon le Règlement sur la sécurité des barrages. Toutefois, le Club devait produire trois documents à l’intention du ministère, soit une étude de sécurité, un plan de gestion des eaux retenues et un plan de mesures d’urgence. « Puisque les documents n’ont pas été envoyés à temps, le ministère a envoyé une ordonnance », a expliqué l’ingénieur qui a été mandaté par le club pour produire les documents en question, André Mercier.
Celui-ci a ajouté que des évaluations du barrage ont eu lieu en septembre 2016 et en mai 2017 et que c’est à la suite de ces dernières que le ministère de M. Heurtel a demandé de produire les études mentionnées plus haut. « Nous avons déjà commencé à faire les relevés nécessaires pour les documents. Nous devrions être en mesure de respecter les délais qui, habituellement, sont de neuf mois », a estimé M. Mercier.
Selon lui, le retard, qui a fait en sorte que le Ministère ait fait parvenir cette ordonnance, est dû à l’ampleur de la tâche à accomplir. « Ça prend du temps pour faire les relevés et ensuite les documents. Les délais [avant l’envoi de l’ordonnance] étaient déjà avancés quand j’ai pris en charge ce dossier », a-t-il mentionné.
En terminant, si l’étude de sécurité, un plan de gestion des eaux retenues et un plan de mesures d’urgence ne sont pas envoyés à temps, le ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques pourra mandater quelqu’un pour les faire aux frais du Club chasse et pêche Sainte-Marie.
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