Possible entente entre le Comptoir régional et le Centre communautaire de Beauce
Après plusieurs mois de négociations difficiles, il semble y avoir de l’ouverture dans le dossier de la relocalisation du Centre communautaire de Beauce dans l’édifice du Comptoir régional. En août 2006, le Comptoir régional s’est vu octroyer une subvention de 525 500 $ du gouvernement provincial pour réaménager son bâtiment afin d’y accueillir d’autres organismes communautaires. Anciennement la Caisse populaire Desjardins, l’édifice du Comptoir régional pourrait donc bientôt accueillir les 14 organismes et associations que regroupe le Centre communautaire de Beauce et deux autres organisations indépendantes. Les organismes logeraient au 2e étage avec la Société Saint-Vincent-de-Paul. En investissant le même montant que le gouvernement, pour un coût total dépassant le million $, le Comptoir régional, pourra faire la réfection du bâtiment. La qualité des services à la communauté et une meilleure concertation du milieu sont deux des arguments forts du président du Comptoir régional, Caroll Morin.
L’envie de déménager est présente depuis le début, indique la présidente du Centre communautaire de Beauce, Rachel Bourque, mais pas à n’importe quelle condition. Elle indique que le climat d’harmonie qui règne dans leurs présents locaux se doit d’être préservé et que les nouveaux locaux doivent être adaptés à leurs besoins. Tout l’automne, les négociations ont tour à tour avancé et reculé et dernièrement elles ont doucement repris. Mme Bourque précise que les négociations ont été au ralenti puisque modifier son statut de propriétaire à locataire est une décision importante pour le Centre communautaire de Beauce et que les exigences des organismes doivent être respectés.
Actuellement, les plans, un des points chauds du dossier, sont acceptés par les deux parties. Il semble qu’un déménagement est de plus en plus envisageable, selon Mme Bourque, qui souligne qu’il reste toutefois encore quelques points à régler. Certains détails du bail de cinq ans ne sont pas encore fixés, mais le prix demandé est accepté par les organismes. M. Morin croit arriver à une entente en janvier. Mme Bourque affirme pour sa part que les négociations se poursuivent et que, tranquillement, les points litigieux se règlent. Elle pense possible un arrangement au cours des semaines à venir. La reprise des négociations entre les deux parties aura lieu la semaine prochaine et sera cruciale pour le dénouement du dossier.
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.