Nancie Allaire devient vice-présidente de la nouvelle Fédération québécoise des coopératives de Santé

Par Nady Larchet, Journaliste
Afin de favoriser la concertation et le développement des coopératives de santé dans l’ensemble du Québec, les coopératives de santé du Québec sont fières d’annoncer la mise sur pied de la Fédération québécoise des coopératives de santé (FQCS), dont madame Nancie Allaire, directrice générale de la coopérative de santé Robert-Cliche, en sera la vice-présidente.
La Fédération des coopératives de services à domicile et de santé du Québec (FCSDSQ) passe donc le flambeau des rôles pour ce secteur à la FQCS. Cette fédération permettra de centrer l’ensemble des actions sur les intérêts des coopératives de santé en ayant une organisation, dont les principaux mandats seront la représentation et la mise en valeur des coopératives.
« Les coopératives de santé contribuent directement à la vitalité des territoires et des collectivités partout à travers le Québec, puisqu’elles favorisent l’attrait et la rétention des familles ainsi que des citoyens âgés qui ont besoin d’avoir accès facilement aux services de santé de première ligne », selon madame Chantal Dubuc, présidente de la FQCS.
Pendant des décennies, les Québécois ont eu accès à leur médecin de famille dans des cliniques médicales, propriétés des médecins. Maintenant, avec les changements dans la pratique médicale, notamment au niveau de la conciliation travail-famille, ce modèle n’est pas toujours en mesure d’offrir de manière égale une proximité de services de santé. Produit d’une volonté citoyenne de prise en charge et de responsabilisation dans l’organisation des services de première ligne, le modèle coopératif s’impose donc comme une solution alternative, contribuant à une meilleure répartition des effectifs médicaux sur le territoire. Les coopératives de santé sont complémentaires au réseau de la santé publique et les médecins qui pratiquent dans celles-ci sont des professionnels participant en vertu de la Loi sur l’assurance maladie (RLRQ, chapitre A-29).
Les coopératives de santé permettent aux médecins omnipraticiens de se concentrer sur leur pratique de consultation sans avoir à gérer la charge administrative qui vient avec l’exploitation d’un cabinet de médecin. Cela s’applique autant aux médecins s’approchant de l’âge de la retraite qui veulent pouvoir continuer à pratiquer à temps partiel, qu’aux médecins plus jeunes qui souhaitent pratiquer en établissement (CHSLD, hôpitaux, etc.) tout en gardant une pratique en clinique de première ligne.
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