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La FTQ hausse le ton pour l'augmentation du salaire minimum à 15 $

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14 juillet 2018
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Par Nady Larchet, Journaliste

À l’approche des élections provinciales qui auront lieu cet automne, la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec a récemment présenté sa plateforme électorale, qui défend tout d’abord les droits des travailleurs et travailleuses. Au sein des nombreuses revendications, le dossier de la hausse du salaire minimum à 15 $ de l’heure se hisse en haut de la liste. D’autres provinces dont l’Alberta, l’Ontario et la Colombie-Britannique ont déjà annoncé leur intention à cet égard et la FTQ souhaiter que Québec fasse de même.

Plusieurs études, dont celle de l’Iris qui est mise à jour annuellement, démontrent que le salaire viable pour vivre dignement et décemment au Québec tourne en moyenne aux alentours de 15 $ de l’heure. Chacune des régions de la province est étudiée de manière indépendante et il est certain que les données ne sont pas les mêmes pour chacune des régions, mais la moyenne demeure 15 $ de l’heure. 

Nos revendications à 15 $ de l’heure ne sont pas la parce que 15 est un chiffre rond. Nos revendications sont appuyées sur des études qui prouvent qu’il faudrait un salaire minimum de 15 $ de l’heure pour vivre dignement et décemment au Québec, souligne M. Daniel Boyer, président de la FTQ.
Ce qu’on dénonce dans le fond, c’est la méthode de calcul que le gouvernement utilise, que l’économiste Pierre Fortin a monté  il y a quelques années, qui veut que le salaire minimum soit à 47 % du salaire moyen. Là, le gouvernement tend à augmenter ça à 50 % du salaire moyen, mais nous, ce que l’on répond à cela est qu’un pourcentage du salaire moyen n’a rien à voir avec ce que ça prend réellement pour vivre dignement et décemment au Québec en 2018.

M. Boyer croit qu’il est important de s’appuyer sur de réelles études qui démontrent les besoins réels afin de maintenir un niveau de vie décent et que les 12 $ de l’heure actuels ne sont pas suffisant pour y arriver. En plus, il mentionne que les écarts entre les classes sociales ne cessent de s’agrandir. Les riches s’enrichissent davantage, tandis que les citoyens dont la situation est précaire ne parviennent plus à subvenir à leurs besoins. 

À 12 $ de l’heure, on voit que ça ne fonctionne pas. D’ailleurs, on fait actuellement face à une rareté de main-d’œuvre un peu partout au Québec et si on veut effectivement attirer de la main-d’œuvre compétente, il va falloir penser à la payer comme il faut et non seulement au niveau salarial, mais de donner aussi davantage de disposition dans la conciliation travail-famille.

Dans le dossier de l’augmentation du salaire minimum, la FTQ soutient qu’il y a 3 mythes à déboulonner. Tout d’abord, ils ne pensent pas qu’il y aura une perte d’emploi importante suite à une hausse du salaire minimum. Par exemple, en Ontario, il y a eu une hausse drastique du salaire et le taux de perte d’emploi n’a pratiquement pas changé, et c’est de même pour les autres régions qui ont connu de telles mesures. L’inflation ne semble pas non plus avoir augmenté suite aux hausses salariales de ces mêmes régions, ce que beaucoup craignent également.

Finalement, le dernier mythe à déboulonner est au niveau du décrochage scolaire. Par exemple, l’Ontario a mis en place d’autres méthodes afin de diminuer le taux de décrochage scolaire qui semblent fonctionner. M. Boyer soutient qu’il faut arrêter de laisser vivre les gens dans la pauvreté parce qu’il y a des mythes qui font reculer les décideurs fasse à une hausse salariale.

Et les PME dans tout cela?

M. Boyer est conscient qu’une telle obligation peut avoir un impact sur les PME à situation précaire, mais maintient sa position concernant la hausse.

 Nous ce qu’on dit, c’est montons le salaire minimum, et regardons effectivement les impacts que ça pourrait avoir sur certains secteurs de notre économie, sur certaines petites et moyennes entreprises. Il y aura peut-être des moyens qui pourront être pris pour les aider ces entreprises. Tant et aussi longtemps que l’on se crée ces peurs, nous laissons vivre des gens dans la pauvreté.

 

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