Le 8 avril une journée sans temps supplémentaire obligatoire
La FIQ veut secouer le gouvernement sur le temps supplémentaire obligatoire
Le 8 avril prochain, la Fédération Interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ) a annoncé une journée nationale sans temps supplémentaire obligatoire (TSO).
Cette journée a pour but de dénoncer la détresse physique et psychologique que peuvent ressentir les professionnelles en soins qui ne peuvent refuser les heures supplémentaires.
« Le 8 avril prochain, les professionnelles en soins veulent pouvoir choisir leur santé physique et mentale, leur vie personnelle et familiale. Elles veulent, comme la grande majorité de la population, vivre une journée normale de travail. Une journée où elles ne risquent pas d'être prises en otage. Voilà l'objectif de cette journée sans précédent », d'expliquer la présidente de la Fédération Nancy Bédard.
La FIQ considère ces heures obligatoires comme une forme de violence organisationnelle. En plus d’avoir des impacts néfastes sur les travailleurs, cela en a sur les patients.
« Cette pratique est devenue un réel mode de gestion qui porte atteinte aux droits des professionnelles en soins et a un impact direct sur la qualité et la sécurité des soins. La journée du 8 avril doit servir d'électrochoc pour tous les gestionnaires du réseau », d'expliquer madame Bédard.
Selon Laurier Ouellet, président de la FIQ-Syndicat des professionnelles en soins de Chaudière-Appalaches, tant est aussi longtemps que la ministre de la Santé et des Services sociaux n’exigera pas de ses gestionnaires des changements, la FIQ continuera à utiliser des moyens de pression pour que des directives claires soient déposées.
« À un moment, il faut que le monde réussisse à faire des journées normales. » Laurier Ouellet
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