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Inondations du 16 avril 2019

Trois familles témoignent au lendemain des inondations

durée 13h45
17 avril 2019
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Gabrielle Denoncourt
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Par Gabrielle Denoncourt, Journaliste

Au lendemain des inondations à Beauceville, les sinistrés s’affairent à faire disparaître de leur résidence toute trace de ce tragique évènement. Ils sont solidaires et s’entraident entre amis et voisins. La 107e Rue est l’un des secteurs durement touchés et des sinistrés se sont livrés à EnBeauce.com.

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Un couple optimiste, Tommy Lechasseur et sa conjointe Sarah-Lyne Carrier

Le jeune couple, parents d’un bébé de deux mois, est locataire depuis un an. Lorsque le 15 avril, l’alerte de risque d’inondation a été lancée, ils n’ont pris aucun risque. Ils ont transféré la majorité de leurs biens au deuxième étage et ont quitté pour s’installer chez la mère de Sarah-Lyne. Tommy n’a pas eu le choix de retourner chez lui le jour de l’inondation en chaloupe pour récupérer les couches de leur enfant, car la Croix-Rouge qui les a pris en charge n’avait pas la grandeur. Il a ainsi pu voir que sa voiture était submergée et que l’eau était montée jusqu’au rez-de-chaussée. Aujourd’hui, c’est avec le sourire qu’il dit être venu avec sa conjointe aider leur propriétaire à faire le ménage, même si c'est la responsabilité  de ce dernier.

« J’ai appelé mes amis qui travaillent dans la construction et on a bien l’intention de l’aider. C’est un bon propriétaire et on a bien l’intention de rester encore au moins pour un an. »  ajoute Tommy Lechasseur.

Bien qu’ils aient perdu pour environ 3000 $ en biens matériels, le couple garde le sourire et reste optimiste. La Croix-Rouge leur a donné des coupons pour qu’ils puissent se fournir en nourriture le temps qu’ils puissent retourner dans leur logement. 

Une famille solidaire, les Drouin

Le soir avant que la rivière ne sorte de son lit, le propriétaire d’un logement de deux étages, Michel Drouin, avait mis en marche ses deux pompes au sous-sol qui normalement évacues du 1200 gallons à l’heure. Malheureusement, le lendemain, elles n’ont pas été assez efficaces. M. Drouin a été obligé d’aller fermer les disjoncteurs au sous-sol de l’eau jusqu’à mi-poitrine.

Tandis que sa belle-fille, Lucie Carrier, qui loge au deuxième étage raconte : « Moi, je voyais l’eau arriver du deuxième étage et je paniquais. » Son mari, Jude Drouin, est camionneur, et depuis lundi soir, il était coincé à Saint-Eustache. Il regardait les nouvelles et il s’inquiétait beaucoup.  Il est arrivé mardi à 15 h pour se joindre rapidement aux services d’incendie en tant que pompier volontaire.  Au moment de l'entrevue, cela faisait plus de 24 h qu’il n’avait pas dormi.

« Plus que ça va, moins que ça nous tente de rester. Ce n’est pas comme ça toutes les années. Ça faisait depuis 91 que ce n’était pas arrivé un gros coup d’eau de même. Il ne faut pas que ça arrive toutes les années par exemple. » indique Lucie Carrier

Pour le moment, ils sont logés à La Cache du Golf de Beauceville et avec l’aide des voisins et de la famille, ils comptent bien retourner dans leur résidence dès que l’électricité sera branchée.

Une femme prévenante, Maria Gagnon

Maria Gagnon tient le Gîte Chez-Toit et la boutique de fournaise sur le boulevard Renault. Lorsqu’elle a vu l’eau arriver, elle ne s’inquiétait pas trop, car ce n’est rien d’inhabituel pour elle.  Elle a également une pompe et en octobre, un muret de béton muni d’une porte de fer avait été construit pour empêcher l’eau de s’infiltrer par l’escalier qui mène au sous-sol. C’est lorsqu’elle a vu l’eau monter plus haut que le muret qu’elle a commencé à comprendre que rien ne pourrait plus empêcher les dégâts. Par contre, la femme a décidé de ne pas quitter sa résidence. Le sous-sol et une partie du magasin ont subi des dommages. Mme Gagnon devra refuser deux clients qui avaient réservé vendredi et dimanche pour dormir au gîte.

L’entraide et les services de sauvetage

Les gens rencontrés s’entendaient pour dire que le travail des pompiers, des sauveteurs, des bénévoles et de la Croix-Rouge était incroyable et exemplaire. Bien que l’image des pertes matérielles soit frappante, celle de la solidarité l’est tout autant à travers la ville de Beauceville qui se remet tranquillement des évènements.

 

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