Ce soutien financier provient du ministère de la Sécurité publique
L'Université Laval reçoit 4,6 M$ pour des recherches sur les inondations
Un soutien financier du ministère de la Sécurité publique de 4,6 M$ permettra à l’Université Laval de mettre sur pied quatre projets de recherche dans le domaine de la gestion des risques liés aux inondations.
Ces projets seront supervisés par le professeur au Département de génie civil et de génie des eaux, Brian Morse. En réponse aux inondations historiques de 2019, ces recherches permettront de mieux cibler les risques, de mieux les comprendre et d’outiller les municipalités vulnérables, afin de les aider à assurer la sécurité de la population et prévenir les dommages liés aux inondations.
« Certains éléments scientifiques nous font penser que les débits extrêmes augmentent et que les inondations hivernales par embâcles sont en croissance dans certaines régions. En parallèle, notre exposition dans les zones touchées s’accroît, à cause de l’urbanisation et des infrastructures de protection vieillissantes. Le résultat est que le risque lié aux inondations subit une croissance importante », explique le professeur Morse.
« Cette réalité nous oblige à réfléchir collectivement, à travailler main dans la main avec la population, les municipalités et les experts, et à structurer le plan directeur en matière de prévention et de sécurité civile », a-t-il ajouté.
Quatre projets de recherche menés par quatre professeurs
Le premier projet de recherche consiste à mieux comprendre le comportement des rivières en hiver, notamment en analysant la dynamique des glaces et en mesurant les risques liés aux inondations.
Le deuxième projet se penchera sur les risques liés aux inondations dans certaines municipalités vulnérables au Québec. En analysant les problématiques propres à leur secteur, l’équipe de recherche recommandera différentes mesures durables pour réduire les risques de dommages, soutiendra le gouvernement dans la mise en œuvre de son programme de prévention et sensibilisera les municipalités et la population aux bonnes pratiques.
Sous la responsabilité du professeur au Département de génie civil et de génie des eaux, François Anctil, le troisième projet vise à mettre au point des méthodes et des outils ainsi qu’à monter des bases de données pour soutenir la démarche de production d’un portrait des dommages, de la vulnérabilité et du risque liés aux inondations.
Le quatrième projet, qui utilise les sciences géomatiques, sera piloté par le professeur Thierry Badard de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique. Ce projet repose sur l’utilisation des plus récentes innovations et le développement de méthodes géospatiales pour dresser un portrait de l’exposition des bâtiments et des populations.
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