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Selon un sondage

60% des Québécois prêts à sacrifier leur intimité pour freiner la COVID-19

durée 08h00
15 mai 2020
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Par Salle des nouvelles

Alors que presque tous les Québécois (89 pour cent) estiment que les applications de traçage des contacts doivent présenter un certain équilibre entre confidentialité et sécurité publique, la majorité (60 pour cent) serait prête à sacrifier leur intimité pour freiner la COVID-19, révèle une nouvelle étude commandée par KPMG Canada.

« Les résultats de notre sondage indiquent que bien que la confidentialité et les libertés civiles soient chères aux Québécois, la santé et la sécurité publique leur importent davantage en situation d'urgence nationale », affirme Benoit Lacoste Bienvenue, associé directeur, province de Québec, pour KPMG.

« Idéalement, le traçage des contacts devrait permettre à la fois la confidentialité grâce à sa conception et la santé et la sécurité publique. »

Le sondage de KPMG révèle que les Québécois sont divisés quant à l'imposition par le gouvernement de l'utilisation d'une application de traçage des contacts.

Moins de la moitié (45 pour cent) des répondants affirment que le gouvernement devrait imposer aux Canadiens l'utilisation de leurs téléphones intelligents pour partager leur statut COVID-19 sous le couvert de l'anonymat dans le cadre du traçage des contacts.

Les Québécois (51 pour cent) étaient plus enclins à soutenir une utilisation obligatoire.

Base volontaire
Ailleurs au pays, les Canadiens (55 pour cent) sont plutôt d'avis que le traçage numérique des contacts devrait se faire sur une base volontaire, évoquant des préoccupations quant à la confidentialité et aux abus possibles en matière de libertés civiles.

Les deux tiers de ces répondants indiquent par ailleurs qu'ils ne téléchargeraient pas une telle application, la jugeant encore « trop intrusive ».

Bien que plus de la moitié des répondants sont d'avis que l'application devrait être utilisée sur une base volontaire, près de trois Canadiens sur cinq (57 pour cent) ne croient pas que le traçage sera efficace s'il n'est pas obligatoire.

« Il ne fait aucun doute que tous les Canadiens comprennent que les applications de traçage des contacts sont efficaces si le taux d'adhésion est élevé, mais la conception de telles applications doit limiter les menaces à la confidentialité étant donné que la majorité des répondants ne sont pas enclins à donner carte blanche au gouvernement pour le traçage de leur téléphone », précise M. Bienvenue.

« Pour que cela fonctionne, les gouvernements devront faire preuve de transparence sur la façon dont les données seront recueillies, stockées, effacées et gérées; c'est une question de confiance. »

« Des précisions devraient être données quant aux circonstances dans lesquelles les données seront diffusées aujourd'hui comme à l'avenir. À cette fin, des politiques devraient être mises en œuvre et appliquées pour prévenir un mauvais usage ou un usage abusif des données pour donner l'assurance au public que les principes de responsabilité et de minimisation des données sont respectés. »

Géolocalisation
Globalement, 62 pour cent des Canadiens sont enclins à laisser le gouvernement utiliser la géolocalisation pour envoyer des alertes téléphoniques aux personnes entrées en contact avec une personne infectée par la COVID-19, et qui plus est, 82 pour cent seraient en faveur d'une application gérée par le système de santé qui montrerait les « points chauds » de la COVID-19 au sein de la communauté pour leur permettre de prendre leurs propres décisions sur leur santé.

« Les applications de traçage des contacts ont été conçues de manière à venir en aide aux agences de santé publique pour le traçage d'une personne infectée post-exposition. Les investissements dans des applications pouvant également aider à prévenir l'exposition des populations vulnérables sont possiblement plus efficaces pour freiner la propagation de la COVID-19, explique M. Bienvenue. Selon les profils de risque communautaires et individuels, les Canadiens peuvent faire des choix éclairés sur leurs déplacements dans la société pour éviter la propagation. »

KPMG a utilisé Methodify, une plateforme d'automatisation de recherche, pour sonder 2000 Canadiens entre le 7 et le 12 mai.

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