Pandémie de la COVID-19
Pas de couvre-feu prévu à court terme selon le premier ministre Legault
Contrairement à la France, le premier ministre François Legault a confirmé cette semaine qu'il n'y avait pas de couvre-feu prévu à court terme.
Questionné sur la mise en place d’une telle mesure pour la population du Québec, le premier ministre s’est fait rassurant. « Ce n’est pas parmi les options que nous étudions actuellement, je tiens à être clair. À court terme, ce n’est pas une solution qui sera mise en application chez nous », a-t-il ajouté.
Par contre, M. Legault a fait preuve de transparence en admettant que certaines mesures en place actuellement pourraient demeurer après le 28 octobre.
Et qu’en est-il de Noël?
« Pour le moment, c’est beaucoup trop tôt pour se prononcer. Est-ce qu’on pourra se réunir à six ou dix dans une résidence? Impossible de le dire, mais c’est certain qu’on peut oublier les rassemblements de 100 ou 200 personnes comme des partys de bureau. C’est à proscrire », a-t-il confié.
Il a aussi martelé avec le Directeur national de la Santé publique, Horacio Arruda à plusieurs reprises qu’un confinement tel que le Québec l’a connu en mars dernier est hors de question. « Ce n’est pas dans les plans et ce n’est pas notre objectif. Les mesures mises en place dans les derniers jours permettent de maintenir le nombre de cas quotidien sous la barre du 1000, ce qui est très satisfaisant pour préserver notre système de santé », a lancé le professionnel de la santé.
30 décès
Comme à son habitude, M. Legault a démarré son point de presse par le bilan quotidien.
Un total de 969 cas positifs ont été enregistrés dans les dernières 24 heures. On a aussi dénombré 30 décès liés à la COVID-19. De ce nombre, huit sont survenus dans cette même période alors que 20 ont eu lieu entre le 8 et le 13 octobre. Deux se sont produits avant le 8 octobre.
Au total, à ce jour, la COVID-19 a touché 89 963 personnes au Québec et en a emporté 6005.
« Nous sommes conscients des sacrifices demandés aux Québécois, mais ils sont essentiels pour trois raisons: préserver le système de santé, protéger les employés de ce secteur et garder les enfants à l’école. C’est une question de vie ou de mort. En y mettant tous des efforts, nous traverserons cette épreuve ensemble », a-t-il exprimé en guise de conclusion.
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