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8e Fête des anges

Le deuil périnatal, un sujet toujours tabou

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16 octobre 2021
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Gabrielle Denoncourt
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Par Gabrielle Denoncourt, Journaliste

Hier se déroulait la Journée mondiale de sensibilisation au deuil périnatal. Ce sujet est encore aujourd’hui délicat et tabou. Pourtant, ce sont plus de 20 000 familles québécoises par année qui le vivent.

Cette année, c’était la 8e Fête des anges qui se veut un moment de recueillement à la mémoire des bébés décédés.  À travers le Québec, plusieurs regroupements ont organisé une cérémonie sous le thème « Tu existes », en l’honneur des petits disparus.

Depuis 2003, des parents endeuillés des quatre coins du monde se réunissent aux alentours du 15 octobre afin de commémorer les enfants qu’ils ne verront jamais grandir et oser en parler avec l’espoir que leur deuil ne soit plus un sujet tabou.

Qu’est-ce que le deuil périnatal ?

Le deuil périnatal est celui vécu par les parents de bébés décédés soit pendant la grossesse (in utero), durant l’accouchement ou au cours de la première année qui suit la naissance.

Au Québec, en 2020, le nombre de décès infantiles était de 349, soit 4,3 pour 1 000 naissances. À ce nombre s’ajoutent 576 mortinaissances, soit des décès survenus in utéro. Quelle que soit la circonstance ou la cause (avortement spontané, interruption de grossesse, accouchement prématuré, malformation, maladie ou mort inexpliquée), la perte d’un bébé est un drame pour la famille. Les parents ne perdent pas seulement leur tout-petit, mais bien tout le chemin de vie projeté avec celui-ci.

« La peine ne se mesure pas au nombre de semaines ou au vécu du bébé, mais à la grandeur du rêve que portaient en eux ses parents. C’est le deuil de l’avenir, le deuil du futur et des projets qui viennent avec. Ce n’est pas un deuil qui se règle en très peu de temps, c’est le deuil de toute une vie... Trop souvent incompris, les parents endeuillés ont besoin de soutien ainsi que de rituels qui aident à ancrer le bref passage de cet enfant dans leur vie. La Fête des Anges représente l’un de ces rituels. »

Sabrina Courant, présidente de l’organisme Les Perséides

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