L’éolien à Saint-Georges capte peu d’intérêt
Avec aucun projet dans la région de Beauce-Sartigan, seulement vingt personnes se sont présentées lors de la séance d’information sur les enjeux du développement de l’énergie éolienne en Chaudière-Appalaches tenue hier soir dans un petit auditorium du Cégep Beauce-Appalaches de Saint-Georges. L’important était d’informer les gens sur les enjeux de l’éolien.
Cette séance d’information était organisée conjointement avec l’AQLPA, la Conférence régionale des élus de la Chaudière-Appalaches (CRÉ), et du Conseil régional de l’environnement de Chaudière-Appalaches (CRECA). Le député de Beauce, Claude Morin, l’UPA de la Beauce, trois conseillers municipaux de Ville Saint-Georges et la représentante de Maxime Bernier, Louise Quirion comptaient parmi les curieux présents à cette séance d’information.
La solution
Trois conférenciers de ses organismes ont exprimé objectivement sur les avantages et désavantage de l’éolien. Martin Castonguay de l’Association québécoise de la lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA) a d’abord dressé un portrait des changements climatiques qu’affectent la région tout comme la planète entière.
Oubliez le transport en commun et le vélo, c’est par l’éolien que Chaudière-Appalaches contribuera à faire diminuer les gaz à effet de serre soutient le conférencier Castonguay. «La production d’électricité à l’aide d’éoliennes produit peu de gaz à effet de serre et contribue à la lutte aux changements climatiques», rappelle-t-il.
«Le développement de l’énergie éolienne, bien intégré dans le contexte économique, social et environnemental, représente un exemple éloquent de développement durable dans la région de la Chaudière-Appalaches», a ajouté plus tard le directeur général du CRECA, Cosmin Vasile lors de sa présentation sur les impacts et les enjeux de l’éolien.
Chaudière-Appalaches est dans le vent
Martin Vaillancourt de la CRÉ a soutenu pendant sa présentation que le Québec suit la tendance mondiale. C’est pourquoi qu’une dizaine de projets éoliens sont à l’étude présentement sur l’ensemble du territoire de Chaudière-Appalaches seulement. Rappelons qu’Hydro-Québec souhaite d’ailleurs ajouter 2000 MGW d’énergie éolienne entre 2010 et 2015. Les appels d’offres se terminent le 17 septembre prochain.
M. Vaillancourt a aussi expliqué que l’éolien est un secteur synonyme de croissance. «L’éolien est un secteur qui croît de 30 % annuellement dans le monde entier dont les États-Unis sont en grande partie responsable de ces augmentations», souligne-t-il. L’Europe avec l’Allemagne en tête est leader de cette énergie dite propre produisant à elle seule 20 000 des 74 000 MGW produites dans le monde entier.
Ces mêmes conférenciers seront de passage à Frampton le
4 septembre à 19h à la salle communautaire et à Sainte-Marie le mercredi 12 septembre à 19h à l’Hôtel-Motel La Différence.
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