La Fondation du CHBE souhaite réaliser deux projets importants pour l’hôpital
La Fondation du Centre hospitalier Beauce-Etchemin (CHBE) a lancé hier sa 12e campagne annuelle pour la construction d’une quatrième salle d’opération et la formation d’un Centre ambulatoire pédiatrique et pédopsychiatrique (CAPP). L’aménagement de ces deux projets coûtera près de 423 000 $. Le président d’honneur de la campagne, Pierre Thabet, de Boa-Franc a même haussé la barre pour dépasser l’objectif année est un montant de 250 000 $.
«En tant qu’entrepreneur nous avons un rôle social. C’est important pour la région de la Beauce autant pour les enfants que pour les ceux ayant besoin de chirurgies. La différence sera le travail des bénévoles, la générosité de la population et des gens d’affaires. On va travailler en conséquence grâce à la participation de tous. C’est ensemble qu’on va réussir», a lancé l’entrepreneur.
Le président de la Fondation, Roger Doyon a souligné qu’il avait choisi Pierre Thabet bien impliqué au sein de son entreprise et la communauté. Sa compagnie et ses employés contribuent à chacune des campagnes de la Fondation. «Pierre a toujours été un grand ami de la Fondation. D’autre part, les employés de Boa-Franc ont aussi participé à l’acquisition de certains équipements. Un fauteuil en hématologie, un appareil médical en pédiatrie, puis trois lits électriques ont été acquis par les employés de Boa-Franc », note M. Doyon.
«Il faut que ces deux projets soient réalisés le plus rapidement possible avec les meilleurs équipements possible », prie le président de la Fondation.
La campagne se met en branle présentement jusqu’à la mi-novembre. Près de 200 bénévoles et les membres du conseil d’administration ainsi qu’une équipe de télémarketing pour solliciter la population et les gens d’affaires.
Besoins urgents
Trois témoignages ont été livrés pour démontrer les besoins d’un Centre ambulatoire de pédiatrie et de pédopsychiatrie La pédiatre, Marie-Josée Lemieux-Roy a d’abord expliqué l’urgence de rassembler les services et les professionnels en un seul lieu pour livrer de meilleurs services aux enfants et à leurs familles. «C’est projet novateur pour les enfants. En mettant les services à la même place ce sera plus facile pour les familles et enfants ou venir, et pour les professionnels aussi», a-t-elle lancé pendant la conférence.
La famille du jeune Samuel Gilbert (14 ans) atteint de leucémie lymphoblastique depuis septembre 2006 s’est aussi exprimée en faveur du CAPP. Transféré au CHUL à Québec pour obtenir des traitements de chimiothérapie et de radiothérapie, il peut désormais être suivi localement depuis décembre. «Je voulais retourner dans notre monde à nous autres puis l’hôpital a envoyé deux infirmières pour apprendre à donner de gros traitements de chimiothérapie à Samuel. J’étais très contente, que l’Hôpital dit oui, vous pouvez venir à Saint-Georges», souligne sa mère, Lise.
Il s’agit d’un soulagement financier et psychologique pour sa famille ayant cinq autres enfants à s’occuper. «C’est plus facile, c’est plus familial. C’est une grosse différence au point de vue financier. Notre vie a complètement bouleversée. Samuel ne pouvait plus à aller à l’école» poursuit Mme Gilbert.
N’ayant plus de globules blancs, Samuel a éprouvé plusieurs problèmes complications de santé : grippe, anémie, transfusions de sang. Son traitement se terminera en décembre 2008.
Une autre famille en faveur
Il y a eu aussi un témoignage de Kelyane Royer, aussi de Saint-Prosper. Atteinte de diabète type 1 depuis plus d’un an, elle a dû visiter le Centre hospitalier régulièrement. Elle a été suivie autant sur le plan physique que psychologique. Kelyane doit se soumettre à une diète stricte et son taux d’insuline est contrôlé par une pompe. «On supporte ce projet à 100 %», raconte la mère de Kelyane, Kathy Rodrigue et Renaud Maheux.
Une quatrième salle d’opération
Le médecin Simon Drouin souligne qu’une quatrième salle d’opération est maintenant nécessaire pour réduire les listes d’attente. Présentement, 1200 patients attendent pour se faire opérer. Cela permettra aussi de recruter de nouveaux spécialistes et ainsi augmenter de 2000 chirurgies par année soit de 6000 à 8000. «J’ai des gens qui doivent se faire opérer aujourd’hui et d’autres attendront six mois pour me rencontrer», souligne M. Drouin.
Cette quatrième salle permettra aussi de se conformer à la Loi 33 sur les délais d’attente pour certaines chirurgies. La campagne de financement permettra aussi de doter d’équipements ergonomiques et technologiques du quatrième bloc opératoire.
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