Jeux du Canada : Jean-Philippe Maranda promet de s’amuser
C’est demain le 2 août que s’ouvriront les Jeux du Canada, une compétition nationale à laquelle ont été invités plus de 4000 athlètes. Parmi ceux-ci, un Beauceron : Jean-Philippe Maranda. Celui-ci ne sera pas trop dépaysé lors des épreuves, puisqu’elles auront lieu dans son centre d’entraînement habituel, à l’Université de Sherbrooke.
L’histoire de Jean-Philippe Maranda est bien connue en Beauce. Il était l’un des athlètes les plus prometteurs en haltérophilie, avec des ambitions olympiques, lorsqu’un tragique accident d’auto le rend paraplégique.
Le jeune homme de Notre-Dame-des-Pins se relève toutefois de cette épreuve et adopte un nouveau sport: la course en fauteuil roulant. Une excellente forme physique jumelée à une éthique de travail irréprochable l’amène à traverser le monde pour disputer plusieurs championnats paralympiques.
Il revient d’ailleurs de Lyon en France où avait lieu le Championnat du monde d’athlétisme du CIP (Comité international paralympique). Même s’il n’a pas remporté de médaille, l’expérience fut profitable puisqu’il a battu son record personnel au 200 m, avec un résultat de 27,73 secondes.
Un nouveau défi l’attend maintenant, mais un qu’il qualifie de réel plaisir : «Je considère ma participation aux Jeux du Canada comme un bonbon puisqu’ils ont lieu à Sherbrooke, où j’étudie et où je m’entraîne normalement», raconte au téléphone celui qui étudie au baccalauréat en finances.
Malgré cela, l’athlète de 26 ans s’est fixé des objectifs clairs, c’est-à-dire récolter une médaille lors des trois épreuves auxquelles il prendra part, soit les courses de 200 m, 400 m et 1500 m.
Plusieurs amis et membres de la famille auront la chance de voir Jean-Philippe à l’œuvre pour la première fois, alors qu’il a surtout l’habitude d’être en compétition à l’extérieur du pays. Mais ce n’est pas un stress supplémentaire pour lui d’avoir des connaissances dans les estrades : «Je suis seulement heureux qu’ils soient là. Et c’est moins stressant pour moi d’être ici, je connais déjà la ville, le parcours, les installations. Je suis plus à l’aise, c’est moins de stress».
Jean-Philippe sera en action à partir de la deuxième semaine des compétitions.
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