La route vers la LNH se poursuit pour Thomas Chabot
Natif de Sainte-Marie, Thomas Chabot a atteint un nouvel objectif l'été dernier dans le but de jouer un jour au niveau professionnel dans la LNH.
Le produit des Commandeurs de Lévis a été repêché en deuxième ronde par les Sea Dogs de Saint John lors des dernières assises de la LHJMQ, au Centre Georges Vézina de Chicoutimi.
Natif de Sainte-Marie, Thomas Chabot a atteint un nouvel objectif l'été dernier dans le but de jouer un jour au niveau professionnel dans la LNH. En effet, le produit des Commandeurs de Lévis a été repêché en deuxième ronde par les Sea Dogs de Saint John lors des dernières assises de la LHJMQ, au Centre Georges Vézina de Chicoutimi.
Le jeune défenseur devait donc faire ses valises pour le Nouveau-Brunswick, quelques mois plus tard, afin de se tailler un poste avec l'équipe. Au programme : sept heures de route, un environnement totalement étranger et surtout, un milieu anglophone. Voilà une situation qui peut faire peur à plusieurs adolescents, mais pas à Thomas. « J’étais prêt à aller n’importe où, confie le défenseur des Sea Dogs. Ce n’était pas la distance ou le milieu qui m’inquiétait, mais bel et bien la disponibilité qu’il y avait dans cette équipe. »
Période d’adaptation
Le calibre de jeu entre le Midget AAA et la LHJMQ étant bien différent, le numéro 5 des Sea Dogs devait déjà s’ajuster dès ses premiers coups de patin dans le circuit Courteau.« Le plus gros ajustement que j’ai dû faire lorsque j’ai fait le saut dans les rangs juniors est mon jeu en défensive, explique-t-il. C’est très différent d’être impliqué dans des bagarres en zone défensive avec des joueurs de 19 ou 20 ans alors que j’étais habitué de rivaliser avec des joueurs de 15 ou 16 ans. »
Même s’il s’est taillé un poste dans la LHJMQ à 16 ans, il ne faut pas penser que son avenir dans le milieu est assuré et que la LNH est à sa portée. En effet, parmi les 18 équipes qui composent le circuit, soit plus de 300 joueurs, seulement un faible pourcentage de ces jeunes jouera un jour dans la grande ligue. Il est donc primordial d’avoir un plan B. Celui de Thomas est déjà bien défini. « Je crois que, si c’est possible, j’aimerais tenter ma chance en Europe », avoue-t-il.
Au moment d’écrire ces lignes, le défenseur de six pieds et un pouce a amassé 17 points. Son premier but dans la LHJMQ a été inscrit le 9 février, contre l’Armada de Blainville-Boisbriand. Il est le deuxième meilleur pointeur de son équipe chez les défenseurs, tout juste derrière Olivier Leblanc.
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