Stéphane Veilleux est dans une situation enviable
L’attaquant beauceron du Wild du Minnessota, Stéphane Veilleux, sera joueur autonome sans restriction dès le 1er juillet. Il n’a certes pas écarté un retour avec le Wild, mais il est bien sûr attiré de tâter le marché ailleurs si l’occasion venait qu’à se présenter à lui.
De passage en Beauce avec sa conjointe native du Wisconsin, Stéphane a participé tout récemment à un événement promotionnel de la Cage aux Sports. Il a donc profité pour informer les internautes de sa situation en tant que hockeyeur qui deviendra libre comme l’air.
Il aura donc le choix d’attendre la meilleure offre sur la table pour la poursuite de sa carrière, et cela, ne veut pas seulement dire au point de vue monétaire. « C’est une grande opportunité pour moi. C’est le fun d’avoir la chance que les autres équipes peuvent démontrer de l’intérêt pour toi ou dans le meilleur des scénarios de demeurer avec le Wild. Ça fait maintenant six ans que je joue régulier avec le Minnesota. J’ai toujours joué régulier avec un rôle spécifique et contre les gros trios. Je suis capable d’être un joueur stable défensivement qui peut même apporter une production offensive », lance Veilleux.
Maintenant bien acclimaté à sa ville d’adoption, le Minnesota, il se dit apprécié des partisans et de ses coéquipiers tant sur la glace qu’à l’extérieur. De plus, il a développé de belles affinités avec certains de ses coéquipiers, dont Pierre-Marc Bouchard, Andrew Brunette et Mikko Koivu, cochambreur pendant cinq ans sur la route. Le choix sera certes peut-être déchirant, mais il se dit prêt à relever un autre défi en se joignant à une nouvelle organisation. « Une carrière ne dure que 10 ou 15 ans, tu essaies de faire de ton mieux. Ce sera à moi de m’asseoir et de prendre la meilleure décision possible », partage Veilleux.
Des départs dans l’organisation
L’organisation a été secouée ce printemps par le congédiement du directeur général Doug Risebrough et de la démission de l'entraîneur-chef Jacques Lemaire. De plus, Mario Tremblay ne sera pas de retour derrière le banc comme adjoint non plus. Trois hommes qui respectaient énormément le Beauceron pour son éthique de travail et son comportement hors glace « Le directeur gérant de notre équipe m’aimait beaucoup et respectait ma manière dont je jouais et m’appréciait aussi en tant qu’individu. J’ai toujours été bien sociable et je me suis toujours soucié de la manière de me comporter. Doug Risebrough était un fier homme comme cela. Jacques Lemaire et Mario Tremblay, deux entraîneurs québécois, qui aimaient beaucoup ma fougue et la manière que je compétitionnais tous les soirs », indique Veilleux. C’est une autre raison, qui l’a poussé à faire confiance à un agent, Allan Walsh.
Peu de joueurs peuvent se targuer d’avoir un temps de glace de près de 16 minutes par match soit l’équivalent d’un joueur de 2e trio. En 81 rencontres, il a cumulé 10 passes et 13 buts, un sommet en carrière.
Un nouvel entraîneur
Par ailleurs, un autre facteur pourrait pencher pour la décision du Wild du Minnesota qui a choisi Todd Richards pour remplacer Jacques Lemaire comme deuxième entraîneur de l'histoire de la concession. Richards a évolué une saison à San Jose après deux ans comme entraîneur-chef de la principale filiale des Penguins de Pittsburgh au moment où Chuck Fletcher, le nouveau directeur général du Wild, était l'adjoint au directeur général des Penguins.
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