Un prédateur affamé
Le vétéran de l'Ultimate Fighting Championship (UFC), Patrick « le Prédateur » Côté remontera dans la cage le 25 avril prochain, au Centre Bell, lors de l'UFC 186.
Il sera opposé à Joe Riggs qui a une fiche de 40 victoires, 15 défaites en 55 combats professionnels.
Pour le Québécois, l'attente a paru interminable. « J'ai perdu mon dernier combat contre Stephen Thompson et j'ai offert une mauvaise performance. C'était pour moi une mauvaise journée au bureau, rien ne fonctionnait. Thompson aussi a été ordinaire, mais il a été quand même meilleur que moi et a obtenu la victoire. On s'est beaucoup trop respecté dans l'octogone. J'avais hâte d'obtenir une autre chance pour effacer ma dernière sortie », mentionne Côté. Celui-ci avait demandé un combat pour le 20 décembre au Brésil, l'organisation de Dana White a plutôt préféré le mois d'avril pour le combattant.
Le Prédateur (20 victoires, 9 défaites) disputera un trentième combat face à Joe Riggs. Fait anecdotique, le Québécois et son futur adversaire devaient se battre pour la promotion TKO il y a plusieurs années, malheureusement le combat n'avait jamais eu lieu. « Il était temps », rigole l'athlète.
L'Américain de 32 ans a perdu son dernier affrontement au premier round par TKO (blessure au cou) face à Ben Saunders. Côté réalise quand même le défi qu'il aura devant lui. « Il a plus d'une cinquantaine de combats en carrière. Il a combattu dans les plus grandes organisations comme l'UFC, la Strikeforce et le Bellator. C'est un gaucher qui a de la puissance dans ses coups. C'est un gars de l'élite », déclare le résident de Mont-Saint-Hilaire.
Selon l'homme de 34 ans, les spectateurs présents au Centre Bell auront droit à tout un spectacle. « Il est un guerrier tout comme moi. Je suis convaincu qu'il va tenter de m'amener au sol pour me matraquer. Je devrai également me méfier de sa puissante gauche. Je vais me préparer en conséquence et je vais tout faire pour gagner. Je vais chercher dans mon sac à surprise pour trouver le bon élément pour triompher », affirme celui qui tiendra son camp d'entraînement dans la métropole.
Si le pugiliste aime bien se battre à Montréal, celui-ci se dit quand même un peu nerveux. « La foule est incroyable ici, elle est selon moi unique. Le problème est que chaque fois que je suis sur la carte de l'UFC au Centre Bell, il arrive toujours des choses étranges. Alan Belcher qui me fait un marteau-pilon, Alessio Sakara qui me donne des coups de poing derrière la tête et qui est disqualifiée, ce n'est que deux exemples. Malgré tout, je ne peux pas dire que je n'ai pas eu de succès ici. J'ai 14 victoires et une seule défaite lorsque le combat est présenté en territoire canadien », conclut-il.
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