Le Cool-FM doit travailler plus fort pour retrouver le fond du filet
Le Saint-François de Sherbrooke a réussi ce qu’aucune formation n’avait réussi à faire jusqu’à présent soit limiter le Cool-FM à un seul but en deux rencontres. Pour l’entraîneur-chef, Carl Fleury, ce n’est pas le temps de peser sur le bouton panique, mais c’est plutôt le moment de se retrousser les manches et travailler encore plus fort.
Malgré un bon match, le Cool-FM s’est incliné 1 à 0. « On ne marque pas de but, c’est impossible de gagner. Présentement, il faut trouver une façon de marquer. Oui, les blessures nous affectent, je ne veux pas de ce genre d’excuses de losers. Il faut vivre avec cela », a lancé Fleury.
Rappelons que les grands absents, sont Jean-Philippe Morin et Guillaume Fournier. Le premier stabilisait le jeu de puissance et favorisait la relance de l’attaque alors que le second était la pièce manquante du casse-tête pour bien compléter la première unité. « Le casse-tête est toujours là », remarque-t-il.
Contrairement à l’an dernier, Fleury souligne que sa formation manque de marqueur naturel rappelant que l’auteur de sept buts en série finale, Yvan Busque, n’est pas là. De plus, il pointe du doigt les Jesse Bélanger, Philippe Audet et Dany Roussin qui sont tous en panne sèche. Kevin Cloutier, qui est reconnu comme un meilleur passeur que marqueur, est toujours en quête d’un point dans cette série. D’un autre côté, Fleury rappelle que Sherbrooke ne dispose pas non plus de marqueurs naturels à la tonne rappelant que la partie s’est soldée par un seul but.
Si les gros canons du Cool-FM sont en panne, Nicolas Daoust en revanche démontre de belles choses. « Nicolas Daoust est mon meilleur joueur dans cette série. Il apporte une belle énergie, mais c’est un joueur de niveau junior AAA. Je suis content de sa contribution, mais ce n’est pas normal », commente Fleury.
Pour trouver une façon de gagner et surtout de marquer, la solution Fleury est d’avoir recours à «l’ancienne méthode soit de travailler plus durement, s’impliquer davantage, aller devant le filet et créer de la circulation devant Louis Ménard. Ce dernier garde de façon magistrale le filet tout comme Frédéric Deschênes qui a permis au Cool de demeurer dans la partie malgré la panne sèche.
Ce mercredi, le Cool-FM aura un entraînement important en vue du prochain match de vendredi prochain.
Audet prend une partie du blâme
Le numéro 76, Philippe Audet, blanchi dans les deux derniers matchs se dit en partie responsable des insuccès en supériorité numérique. Le Cool a marqué un seul but en 14 supériorités numériques. «Notre jeu de puissance ne fonctionne pas du tout. J’en prends le blâme. Kevin, Jesse et moi sommes en panne sèche en même temps. C’est vrai que la perte de Jean-Philippe Morin nous fait très mal. C’est le meilleur défenseur du circuit, pas au niveau des points, mais celui que je prendrais le premier dans une équipe», commente Audet.
Malgré tout, le numéro 76 demeure optimiste malgré la situation. «C’est juste 2 à 0. Nous sommes toujours confiants de revenir dans la série, explique Audet. Pour les battre, il faut revenir à la base. Ils ne nous ont pas dominé tant que cela. Nous avons eu nos chances de marquer. À 1 h 30 de la fin du match, j’ai été incapable de soulever mon tir du revers dans le haut du filet», rappelle ce dernier.
Certes, il accorde le crédit à Sherbrooke qui joue du bon hockey actuellement. «Ils travaillent bien et ils accrochent bien, soit suffisamment pour ne pas être punis et nous déséquilibrer. Nous aussi, on accrochait bien l’an dernier», précise Audet.
Concernant le coup de poing de Yannick Tremblay à son endroit en fin de troisième période, Audet confie qu’il avait couru un peu après. En réponse à son coup de bâton près des poignets, Tremblay lui a assené un solide coup de poing. Le numéro 76 a dû retraiter aux vestiaires et porte toujours les marques de ce coup. Il sera à son poste vendredi sans faute.
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