Le Cool-FM se battra avec l’énergie du désespoir
Frédéric Deschênes devra accomplir des petits miracles pour aider sa formation à renverser la vapeur.
L'absence de Jean-Philippe Morin fait mal au Cool.
Jean-François Laplante s'est grandement motivé des propos tenus à son égard.
Le capitaine Cody Doucette avait donné les devants vendredi, mais la troupe devra démontrer son caractère.
C’est avec une équipe décimée que Saint-Georges fera face à l’élimination ce dimanche après-midi à Sherbrooke. Dépourvus de quelques-uns de ses meilleurs éléments, le Cool-FM devra littéralement se battre chaque instant pour demeurer en vie. « Nous n’avons plus rien à perdre, il nous reste une semaine de hockey, soit maximum huit jours. Nous nous donnerons à fond, insiste l’entraîneur-chef, Carl Fleury.
La tâche sera colossale compte tenu de la longue liste des blessés selon Fleury. « Nous avons beaucoup de blessures. Tous les gars que je vais mettre dans l’alignement vont tout donner. Nous avons perdu Jean-Philippe Morin, notre meilleur défenseur, Guillaume Fournier, le joueur de la semaine juste avant se blesser. Ce sont des blessures qui nous font mal, mais cela fait partie du hockey. Nous allons nous battre jusqu’à la fin », assure ce dernier.
En plus de ces deux joueurs, Philippe Audet et Kevin Cloutier sont tombés au combat lors des deux derniers matchs. Ils représentent des cas douteux pour ce match en après-midi. Cela signifie que le seul joueur disponible à insérer dans l’alignement est Brett Beauchamps. « Nous sommes rendus là… Nous n’avons plus rien à perdre, et nous en allons à la guerre », partage ce dernier.
Une défaite crève-cœur vendredi
Malgré la dernière défaite de 3 à 2, le Cool-FM a bien joué dans son ensemble selon Fleury. « Nous avons joué une excellente première période, on aurait pu avoir trois ou même quatre buts. Dany Roussin a frappé deux poteaux. Ils ont été opportunistes. Chaque fois qu’ils avaient la chance de nous faire mal, ils l’ont fait. Nous n’avons pas joué un mauvais match », estime Fleury soulignant que la chance et l’opportunisme sont du côté de Sherbrooke.
Le défenseur Michael Novosad a commenté le déroulement de la partie ainsi : « Nous sommes sortis fort, dès qu’ils ont marqué le premier but on a mis les freins. Nous étions hésitants sur la glace lorsqu’ils ont marqué le second but. Le troisième but a sorti tout le vent de nos voiles. Cela était dur de remonter. Puis, ils ont joué un quatre, et on n’a pas trouvé la solution pour déjouer leur formation », a commenté Novosad.
« Ce n’est pas fini, il faut prendre cela une période à la fois. Cela s’est fait avant. C’est une série quatre de sept, nous avons à gagner une période à la fois », a ajouté celui qui a terminé la partie comme attaquant.
Ce ne sont pas des lâcheurs selon Dandenault
Vendredi dernier, l’entraîneur-chef de Sherbrooke, Éric Dandenault avoue que Saint-Georges est sorti très fort et que sa formation a été quelque peu chanceuse en début de match. « Un coup que la première période était passée, nous savions que la tempête l’était aussi. Il fallait simplement resserrer un peu plus le jeu et de marquer le premier but. C’est ce qui est arrivé », lance ce dernier.
Dandenault a confiance en sa formation qui joue de l’excellent hockey, ces temps-ci. Pour cet après-midi, il ne croit pas que ses rivaux beaucerons lâcheront prise pour autant. « C’est sûr, nous voulons finir cela dimanche, je ne te dis pas qu’on va le faire, mais il faut partir le match très fort dimanche. Je connais Saint-Georges et Carl Fleury, ce ne sont pas des lâcheurs », commente ce dernier.
Laplante montre de quel bois il se chauffe
Lors des échos de vestiaires, le fougueux attaquant de Sherbrooke, Jean-François Laplante, était particulièrement heureux de la performance de son équipe et de son but égalisateur ayant relancé les siens. « Cela a fait du bien à l’équipe et à moi », a souligné Laplante auteur d’un but et d’une aide.
Il dit s’être motivé des commentaires d’après-match de Carl Fleury du match de la semaine dernière. Ce dernier l’avait traité de « jaune » pour son combat face à Jean-Philip Chabot et d’avoir refusé de se battre contre Cody Doucette. « S’il m’avait vraiment connu, et il a passé près d’une année et demie avec moi, il aurait su de quel bois je me chauffais. Je suis le genre de personne que quand tu piques, je reviens deux fois plus fort. Si cela avait été un coach intelligent, il n’aurait pas dit des choses comme cela », s’est-il exclamé après la rencontre de vendredi soir.
De plus, Laplante a aussi voulu remettre les pendules à l’heure. Il a indiqué que Doucette ne l’a pas invité à se battre contrairement à ce que Fleury a affirmé dans les médias. De plus, il ajoute qu’il n’aurait pas jeté les gants contre lui parce qu’il n’a tout simplement pas le même rôle que le capitaine du Cool. Ce dernier souhaite évidemment mettre fin à la série le plus vite possible pour remporter la Coupe pour une deuxième année de suite.
Le match sera radiodiffusé sur les ondes du Cool-FM cet après-midi dès 16 h.