Yvan Busque souhaite s'entendre avec le Cool-FM
Ennuyé la saison dernière par des problèmes à l’aine, le hockeyeur Yvan Busque sera prêt pour amorcer la saison en octobre prochain avec le Cool-FM, si l’organisation veut bien lui donner le contrat recherché.
De retour de Norvège depuis le 10 juin dernier, Yvan Busque se remet lentement d’une opération à l’aine. « Je vais bien, j’ai commencé la physiothérapie avec Jean-Philippe Boivin des Capitales et du Cool-FM. J’ai fait cela tout l’été, je me sens bien. J’ai embarqué sur la glace il y a trois semaines. Je vais au gym tous les jours. La saison s’amorce le 7 octobre, je vais être prêt c’est sûr », lance ce dernier qui est toujours sans contrat.
Cette même condition à l’aine et la situation économique difficile qui prévaut notamment en Europe a compliqué la recherche d’un poste dans des équipes de hockey européennes. Il avait donc manifesté son souhait de revenir avec le Cool-FM. Cependant, les deux parties sont dans l’impasse parce que le type d’entente recherchée par Busque ne ferait plus partie de la philosophie de l’équipe. Jesse Bélanger et Éric Bertrand, qui sont maintenant de retour avec le club, ont déjà bénéficié d’ententes similaires par le passé.
En 2009-2010, il avait eu ce même type de contrat (ouvert) avec Saint-Georges. Cela avait joué en faveur de l’organisation, puisque Busque n’avait pas reçu d’offre de l'Europe avant Noël et il avait complété la saison avec brio. Rappelons qu'il a récolté le titre de joueur le plus utile des séries en aidant sa formation à remporter la première coupe de son histoire.
Le hockeyeur de Saint-Benoît soutient qu’il a eu de nombreux pourparlers avec le directeur général, Karl Boucher au cours des derniers jours. « Il y a eu beaucoup de progrès quand même », lance Busque.
« Peut-être que dans les prochaines semaines, nous allons s’entendre ? » ajoute ce dernier.
Le bilan d’une année positive en Norvège
Yvan Busque dit avoir adoré son expérience à Sarpsborg, et ce, en dépit de quelques ennuis de santé. « J’ai tripé là-bas contrairement à ma première année à Oslo », commente Busque.
Sarpsborg, une ville de taille similaire à Saint-Georges, est considérée comme La Mecque du hockey en Norvège comme le témoignent des foules de 4000 à 4500 partisans tous les matchs. « C’est leur « hockeytown » en Norvège. J’ai vécu une très belle expérience. Le monde nous reconnaissait dans la rue. Les partisans sont vraiment attachés à leur équipe,
contrairement à Oslo où les foules étaient moins bonnes », partage Busque.
Son club, le Sparta Sarpsborg, a même remporté le championnat ne s’inclinant qu’à sept reprises pendant les 45 matchs de la saison régulière.
Au sein d’une équipe équilibrée avec beaucoup de profondeur à l’attaque, Yvan Busque a pu inscrire 27 points, dont 10 buts. Il s’agit d’une diminution de sa production puisque deux ans auparavant, il avait récolté 54 points avec Lorenskog. À sa défense, Busque n’as pas vu une minute de jeu de puissance et il a été ennuyé par des problèmes de santé.
D’ailleurs, il avait été atteint à la joue d’un coup de patin d’un adversaire. « J’ai été chanceux. La coupure était profonde, je pouvais passer ma langue à travers le trou. J’ai été chanceux, j’aurais pu me faire couper la gorge », raconte Busque.
Ensuite, ce sont des problèmes à l’aine, causés notamment par le surentraînement, qui l’ont ennuyé à partir de Noël. Il a même été écarté de la série finale en raison de cette blessure. « Pour que je manque les séries, les gens me connaissent, il fallait que je sois beaucoup magané. J’étais incapable de patiner », explique ce dernier. Il a essayé de jouer deux rencontres sous antidouleurs, et l’expérience n’avait pas été concluante.
Toutefois, il juge avoir pris la bonne décision d’avoir demeuré en Norvège pour le reste des séries. Il a pu vivre les célébrations du premier championnat de Sparta Sarpsborg depuis 1989.
Bien qu’il aime jouer à Saint-Georges, le joueur de 28 ans aspire à jouer à un calibre supérieur. « Je partirais demain matin si j’avais la chance d’avoir un essai professionnel pour la DEL en Allemagne ou la ligue de hockey en Autriche où évolue Jonathan Ferland », affirme Busque.
Jusqu’à présent, il précise avoir refusé un camp d’essai professionnel pour se joindre à une équipe allemande de 2e division (Bundesliga). Bref, le hockeyeur de 28 ans croit qu’il peut apporter beaucoup à une équipe de hockey qu’elle soit à Saint-Georges ou ailleurs.
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