Il était une fois les Expos: Une façon de revivre sa vie à coup sûr
Si la période des Fêtes est souvent un temps propice pour replonger dans nos souvenirs d’enfance, l’ouvrage « Il était une fois les Expos » tome II de Marc Robitaille et Jacques Doucet permet aux amateurs de baseball et de sports de retourner en arrière pour revivre la deuxième partie de l’histoire de nos Expos, nos amours de 1985 à 2004.
Dans une entrevue accordée à EnBeauce.com, l’auteur avoue qu’il faut avoir peut-être une petite dose de sadomasochistes pour revivre une histoire dont la fin ne se termine pas vraiment bien. « Mais les Expos, c’est un peu comme l’histoire du Titanic, de caricaturer l’auteur. Il y a eu de nombreux moments de bonheur et d’espoir avant de voir le grand bateau des Expos couler lentement vers les abîmes ». M. Robitaille ajoute que nous étions quand même mieux avec des Expos agonisants que sans équipe.
Le nouveau stade: Le début de la fin
Selon M. Robitaille, la saga du nouveau stade au centre-ville a probablement été le début de la fin pour les Expos. Si le nouveau stade permettait de voir la lumière au bout du tunnel de par sa proximité du centre-ville, la mort du projet a signifié l’entrée des Expos dans sa phase terminale. « Aujourd’hui, il serait difficile de voir où l’on pourrait aménager un nouveau stade puisque tous les terrains du secteur sont occupés », ajoute le passionné de baseball.
S’il y a un segment qui a redonné des frissons à l’auteur, c’est certainement le rappel du match parfait de Dennis Martinez. « Même en l’écrivant, plus de 20 ans plus tard, je m’emballais encore », ajoute-t-il.
Revivre sa vie
L’auteur avoue qu’écrire l’histoire des Expos, manche par manche, lui a permis de revivre un moment historique dans l’histoire du sport, mais aussi une partie de sa vie. « Comme moi, je suis convaincu que les lecteurs vont se rappeler en lisant chacune des chapitres où ils étaient lors des événements les plus marquants de la trop courte histoire de la formation », de dire celui-ci.
Même si la période d’agonie des Expos a été plutôt tragique, Marc Robitaille avoue qu’il aime cent fois mieux cette fin qui a permis à tous de lever la main avant le troisième retrait que celle des Nordiques qui sont partis sans crier « Play Ball ».
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