Le combattant de La Guadeloupe Nicolas Roy voudra démontrer son savoir-faire devant le « Iceman »
Le kickboxeur Nicolas Roy qui est originaire de La Guadeloupe remontera dans le ring le 20 septembre prochain au Casino du Lac Leamy pour affronter Adam Corbett dans un gala organisé par l'ancien multiple champion du monde de kickboxing et légende du sport, Jean-Yves « Iceman » Thériault.
Roy a joué au hockey jusqu'à l'âge de 28 ans avant de délaisser ce sport pour la boxe. « J'avais été voir un gala et je me suis dit que le combat serait pour moi. Après quelques mois d'entraînements chez Team Fournier où je pratiquais les arts martiaux mixtes en général, j'ai fait un combat de boxe. La première expérience a été très spéciale, je me suis fait frapper très solidement et j'ai failli verser après dix secondes de combat pour finalement revenir très fort et remporter le combat par décision unanime en plus d'obtenir le prix du duel de la soirée. Je crois que ça confirmait que j'avais fait le bon choix », dit le sympathique athlète avec le sourire.
Celui-ci a par la suite fait la transition vers les arts martiaux mixtes où il a cumulé une fiche d’une victoire et deux défaites. Ce dernier notait toutefois une faiblesse lorsqu'il combattait debout et a décidé d'aller cogner aux portes d'un grand athlète québécois d'arts martiaux mixtes, Martin « The Hammer » Grandmont. Cet ancien champion canadien de kickboxing et ancien combattant d'arts martiaux mixtes a transformé la carrière du sportif. « J'avais besoin d'un changement d'entraîneur. Ce n'était rien de personnel, mais je sentais que c'était le moment d'avoir un nouveau souffle. J'ai commencé à travailler avec Grandmont en mai 2014 et je me suis dirigé en même temps vers le kickboxing. Il m'a dit qu'il m'amènerait à un autre niveau si je l'écoutais, qu'il me ferait complètement changer de style. Je peux vous dire que j'ai beaucoup progressé depuis que j'ai commencé à travailler avec ce dernier », affirme Roy qui a notamment remporté son dernier combat par KO au deuxième round, un match revanche contre Shawn Cameron.
Grandmont est devenu un ami proche du combattant de La Guadeloupe avec le temps. « Tous les athlètes de HIT Action forment une grande famille. C'est ce qui fait notre force. Nous sommes tous des amis, pour ne pas dire des frères », raconte-t-il.
Une vie remplie
Le sportif a une vie bien remplie. Outre sa carrière amateur en combat, l'homme de 32 ans est père de famille, travaille 40 heures semaines et doit s'entraîner. Comment celui-ci compose-t-il avec ce style de vie ? « On ne s'assit pas souvent », rigole le combattant qui se dit chanceux d'avoir une copine et des enfants qui comprennent très bien les sacrifices que ce dernier doit s'imposer pour être prêt lors de ses combats. « J'ai besoin de cette échappatoire et la famille comprend très bien cet aspect de ma vie. Ma blonde est ma plus grande admiratrice et elle aime bien voir mes combats. Mon petit gars pour sa part a commencé à s'entraîner en boxe et il adore ça », dit-il.
Le patron de Nicolas Roy se nomme Tommy Lemieux et est un partenaire d'entraînement, en plus d'être un ami. « Ce n'est pas tous les patrons qui seraient compréhensifs de voir qu'un de leurs employés se bat les fins de semaine. Le mien comprend bien cette réalité, car il est lui-même un bagarreur. Il m'encourage beaucoup et il me supporte dans ma carrière. J'ai vraiment un environnement très positif qui m'appuie dans mes démarches sportives », avoue-t-il.
Pourquoi le pugiliste aime-t-il autant se battre ? « Le dépassement de soi. J'adore l'adrénaline que ça procure, des fois tu ne dors pas tellement c'est gros. Tout le monde devrait vivre ce trip au moins une fois dans sa vie. Je dirais également que ça fait sortir le méchant et ça te met en forme, car tu n'as pas le choix de t'entraîner très dur si tu veux monter dans le ring ou dans la cage », déclare Roy.
Démontrer son savoir-faire
Le Beauceron remontera dans le ring le 20 septembre contre Adam Corbett qui n'a jamais perdu en trois affrontements en kickboxing. Le duel se passera chez les 180 livres. Roy s'entraîne sérieusement à raison de 12 heures semaines d'entraînement. « Je serai prêt, je fais tout ce qu'il faut pour être à mon meilleur », mentionne-t-il.
Est-ce que le fait de se battre dans une carte de la légende Jean-Yves Thériault ajoute une motivation supplémentaire ? « C'est évident qu'il s'agit d'un beau privilège. Si quelqu'un m'avait dit il y a quatre ans que j'aurais Martin Grandmont dans mon coin et que je me battrais dans une carte du “Iceman”, je ne l'aurais jamais cru. Je ne serai pas là pour n’impressionner personne, mais je voudrai démontrer mon savoir-faire », conclut Nicolas Roy avec confiance.
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