Le hockeyeur beauceron Hubert Poulin est heureux de se retrouver à Jonquière dans l'uniforme des Marquis.

Le sportif a été échangé le 16 janvier dernier par le Blizzard de Trois-Rivières à la formation jonquiéroise. « Je savais que c'était une possibilité, surtout que la soirée d'avant mon ami Michael Novosad qui évolue pour Jonquière m'avait appelé pour me demander des nouvelles sur comment j'allais physiquement et me posait des questions. J'ai eu un petit doute et le lendemain je recevais un appel pour me dire que j'avais été échangé », raconte le nouveau numéro 97 des Marquis. 

Ce dernier raconte qu'il a été très bien accueilli dans le vestiaire de l'équipe, notamment par le bagarreur Sean McMorrow ainsi que par l'entraîneur Claude Bouchard qui connaissait déjà l'athlète par le passé. « M. Bouchard était l'entraîneur de Val-d'Or à l'époque et je l'avais côtoyé dans un camp d'entraînement. Il m'a mentionné qu'il allait me faire jouer et que j'aurais sensiblement les mêmes responsabilités qu'à Trois-Rivières. Sean McMorrow pour sa part était un des gars les plus heureux de me voir débarquer dans le vestiaire. Quand Gaby Roch jouera également, nous serrons assurément l'équipe la plus robuste de la ligue », assure celui qui voit sa venue au Saguenay comme un nouveau départ.

Poulin croit que les Marquis ont tous les éléments nécessaires pour espérer toucher au gros trophée. « Nous avons plusieurs des meilleurs joueurs de la ligue et nous avons possiblement le meilleur gardien du circuit en Loic Lacasse. J'ai un souhait depuis que je joue dans la Ligue nord-américaine de hockey et c'est gagner la coupe. Je crois que les chances sont bonnes cette année si on travaille sans relâche », affirme-t-il avec conviction celui qu'on surnomme « Bombay ».

Fini les batailles ?

L'attaquant qui est reconnu pour ses talents pugilistiques a lâché les gants pour la première fois depuis belle lurette lors de son premier match avec les Marquis en se frottant à Joël Thériault. « Franchement, j'ai été déçu que certaines personnes aient remis en doute ma volonté à vouloir me battre. Je suis quelqu'un de fier et je n'ai jamais refusé un défi. J'ai joué pour le Blizzard sans me plaindre alors que j'étais blessé. Quand je me suis battu contre Joël, j'ai fait un test pour voir si ma main serait correcte, il n'y avait pas de garantie. J'ai aimé mon passage à Trois-Rivières, mais je suis amère à l'endroit d'une pognée d'amateurs », déplore-t-il.

Finalement, le Beauceron affrontera le Cool FM de Saint-Georges deux fois en fin de semaine prochaine, soit vendredi à Jonquière et dimanche en Beauce. Comment ce dernier voit-il ses deux confrontations ? « C'est ma ville, je veux qu'on gagne les deux parties tout simplement », conclut Hubert Poulin.